Il y a un an, le Président Diomaye Faye lançait la vision Sénégal 2050.
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Il y a un an, le Président Diomaye Faye lançait la vision Sénégal 2050.
La traque éperdue du bouc émissaire (par Adama Ndiaye)
Le ministère des Finances et du Budget (MFB), par la voix de Cheikh Diba, a récemment accusé l’agence Moody’s d’avoir attribué une notation « biaisée » au Sénégal, rétrogradé de B3 à Caa1 avec perspective négative.
Expert financier, Mouhamadou Dia décortique ici la dernière notation de notre pays par Moody’s qui fait polémique.
Dans une note rendue publique ce lundi 13 octobre, le leader du mouvement Sénégal Bi Ñu Bokk, Barthélemy Dias, a réagi à la dégradation de la note souveraine du Sénégal par l’agence Moody’s, déplorant ainsi la suspension du programme du FMI.
Note abaissée : une conséquence de la mauvaise gouvernance, pas la faute de Moody’s (Économiste)
Le 10 octobre 2025, l'agence de notation Moody's a abaissé la note souveraine du Sénégal de B3 à Caa1 (perspective négative), invoquant des "risques croissants pour la trajectoire budgétaire" et une "position de liquidité affaiblie".
Le 10 octobre, Moody’s Ratings a abaissé la note de crédit du Sénégal, passant de B3 à Caa1, avec une perspective négative maintenue.
La sentence est tombée. Pour la deuxième fois en quelques mois, Moody’s Investors Service a abaissé la note souveraine du Sénégal, la faisant glisser encore plus profondément dans la catégorie des emprunteurs à haut risque. Ce n’est pas une simple mauvaise note :
La dégradation de la note du Sénégal par Moody’s fait actuellement débat
Thierno Bocoum a réagi à la dégradation de la note souveraine du Sénégal par l’agence Moody’s
La paralysie budgétaire aux Etats-Unis dure depuis une semaine, et des fonctionnaires ont déjà commencé à demander des prêts pour faire face à l'absence de paie pendant cette période.
Petrosen : une troublante pluie de milliards de francs CFA entre 2021 et 2023
A Abidjan, un centre d'accueil pour sortir de la drogue et des "fumoirs"
A Abidjan, un centre d'accueil pour sortir de la drogue et des "fumoirs" Dans un quartier cossu d'Abidjan, il faut emprunter une petite porte discrète pour accéder au Centre d'accueil, de soins et d'accompagnement (CASA), où se retrouvent des usagers de drogues, particulièrement vulnérables et marginalisés en Côte d'Ivoire. Ce pays côtier de l'Afrique de l'Ouest est devenu ces dernières années un pays de transit du trafic international d'héroïne, de cocaïne ou de médicaments dont l'usage est détourné. Et s'il existe peu de données officielles sur la consommation, le docteur Fériole Zahoui, addictologue au CASA estime "entre 30.000 et 40.000 le nombre d'usagers de drogue à Abidjan", trois à quatre fois plus qu'il y a dix ans. Grâce au bouche à oreille, le centre, ouvert en 2018, s'est fait peu à peu connaître et accueille maintenant quotidiennement une vingtaine d'usagers qui viennent se reposer, se laver, mais aussi bénéficier d'un accompagnement social, médical et psychologique adapté, gratuit. Car la Côte d'Ivoire n'a pas choisi la voie du tout répressif contre les usagers de drogue: une loi de 2022 a réduit les peines pour les consommateurs, de 1 à 3 mois de prison au lieu de 1 à 5 ans auparavant. En fin de matinée, le calme règne dans la salle de repos du CASA: certains somnolent, d’autres bavardent ou regardent la télévision. En poussant les portes, on trouve une pharmacie, un laboratoire dédié au dépistage, des salles de consultation, une infirmerie… Un véritable centre médical en circuit fermé aux allures de foyer chaleureux, discret pour ne pas déranger les riverains. Pour beaucoup, le CASA est avant tout une maison, et sa communauté une famille sur laquelle compter quand l’addiction a tout emporté. Auprès de sa compagne endormie au sol, Hassan Mohana raconte à l'AFP qu'il vient tous les jours prendre son traitement de méthadone, substitut de l'héroïne, mais également se reposer et se doucher avant de commencer son travail de nuit. "Ça m'a permis de me retrouver, de garder un travail, de me réinsérer dans la société", explique l'homme de 40 ans, qui fréquente le CASA depuis son ouverture. L'héroïne et le "Kadhafi", mélange de tramadol et d'alcool, populaire par son prix bas (moins d'un euro la dose), sont les principales drogues consommées par les usagers qui fréquentent le centre. Le CASA distribue de la méthadone, un substitut qui a permis à Mamadou Touré de connaître "une deuxième naissance", en arrêtant l'héroïne consommée depuis l'adolescence. "Pendant des années, j'alternais entre le fumoir et la prison", témoigne l'homme de 47 ans. Aujourd'hui, il dit avoir trouvé un sens à sa vie: il est devenu éducateur pair au centre, un référent qui aide les usagers à s'en sortir à leur tour. - "Comme des chiens" - Sa fille de neuf mois endormie contre sa poitrine, Massita Konaté se rappelle l'enfer des fumoirs, où elle a vécu pendant des années. "Les gens y meurent comme des chiens, personne ne vient les chercher", témoigne la jeune maman, dont les avant-bras portent les stigmates des injections d'héroïne. A 35 ans, Massita aussi est sous méthadone. Si elle a retrouvé un appartement, elle continue de passer ses journées au CASA pour "être avec des gens qui (la) comprennent". Le CASA ne peut accueillir tous les consommateurs: alors, des maraudes sont menées dans des fumoirs, aussi appelés ghettos. Dans ces abris de fortune, les usagers fument du crack, du cannabis, s'injectent de l'héroïne, et essayent de survivre. Un bon accueil est réservé aux visages familiers des bénévoles et employés de CASA, venus faire de la prévention, distribuer des préservatifs ou des seringues à usage unique. "On n'a pas la force, on est faibles. Mais avec de l'aide, on peut changer, et travailler", assure David Junior, 34 ans. "Beaucoup de personnes malades au fumoir n'osent pas venir au CASA", explique Anicet Tagnon, responsable des activités communautaires. "C'est donc le centre qui se déplace vers eux", poursuit-il. "Il y a un fort enjeu d'information. Certains ne savent même pas qu'ils pourraient avoir accès à de la méthadone", appuie le Dr Fériole Zahoui. Depuis son ouverture, sous l'impulsion de Médecins du Monde et géré par l'ONG Espace Confiance, le CASA estime avoir accompagné plus de 3.000 personnes. Son fonctionnement annuel coûte environ 218.000 euros, financés en grande partie par l'agence de coopération Expertise France.
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Depuis le 22 septembre dernier, l’Etat du Sénégal a lancé sa troisième opération d'emprunt obligataire par appel public à l'épargne (Ape3), que d'aucuns appellent Diaspora Bonds.
L’affaire de la fuite spectaculaire du journaliste Madiambal Diagne, sous le coup d’une interdiction de sortie du territoire national, continue de faire jaser. Si certains applaudissent la décision radicale du nouveau ministre de l’Intérieur Bamba Cissé de relever de leurs fonctions les chefs de la Division des investigations criminelles (Dic) et du commissariat spécial de l’Aibd, d’autres jugent la mesure un peu précipitée.