Enquête et audition à la SAR : Le DG Mamadou Abib Diop dément et tacle le journal L'Observateur
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Enquête et audition à la SAR : Le DG Mamadou Abib Diop dément et tacle le journal L'Observateur
La gestion de la Société africaine de raffinage (SAR) fait actuellement l’objet d’une enquête menée par le Pool judiciaire financier (PJF)
Après une consignation de 240 millions : Aliou Sall et son épouse libérés
Italie : un Sénégalais poignardé à mort après une violente dispute avec sa femme, le suspect partageait…
Après deux matchs nuls décevants face à la Sierra Leone et à la Guinée, le Sénégal s’est bien repris lors de la dernière journée de la phase de groupes. Les hommes du coach Ousmane Diop ont battu la Mauritanie (1-0).
L’équipe nationale du Sénégal a offert un véritable festival offensif à Juba, en écrasant le Soudan du Sud sur le score sans appel de 5 à 0.
La sentence est tombée. Pour la deuxième fois en quelques mois, Moody’s Investors Service a abaissé la note souveraine du Sénégal, la faisant glisser encore plus profondément dans la catégorie des emprunteurs à haut risque. Ce n’est pas une simple mauvaise note :
Les membres du syndicat national des industries extractives et de la prospection minière du Sénégal (SNIEPMS) se sont réunis en congrès ordinaire, ce samedi à Thiès, pour élire leur dirigeant.
Mamadou Faye, Directeur général de la Banque Nationale pour le Développement Économique du Sénégal (BNDE), a lancé ce samedi un appel solennel au sursaut national face à la récente dégradation de la note souveraine du Sénégal par l’agence Moody’s.
Ce vendredi,10 octobre , le Building administratif Président Mamadou Dia, a abrité la conférence de presse du gouvernement (Kàddu). Une occasion pour le ministre de l’Éducation nationale, Moustapha Guirassy, d’annoncer de nouvelles mesures pour le renforcement de l’inclusion et la qualité de l’enseignement au Sénégal.
Le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye, est revenu sur les points saillants, au cours de la conférence de presse 'Kaddu" du gouvernement du Sénégal, au Building administratif Président Mamadou Dia, ce vendredi.
Cheikh Tidiane Dièye est formel : La question foncière reste un défi majeur dans la lutte contre les inondations.
Le ministre de l'Hydraulique et de l'Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye a fait face à la presse, ce vendredi, au Building administratif Mamadou Dia pour s’exprimer sur la gestion des inondations et le bilan des opérations hivernales.
Le ministre de l'Hydraulique et de l'Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye a fait face à la presse, ce vendredi, au Building administratif Mamadou Dia pour s’exprimer sur la gestion des inondations et...
Pour la première fois en Afrique, le Sénégal prend part au prestigieux Hackathon International DefInSpace, organisé sous l’égide du Commandement de l’Espace français les 10 et 11 octobre 2025. Cet événement technologique majeur, à sa 4ᵉ édition, réunit pendant 24 heures des étudiants autour d’un défi de taille : imaginer les solutions de défense spatiale de demain.
Au titre des mesures individuelles
Affaire Ngoné Saliou : interrogations sur le rôle du CNRA
A Abidjan, un centre d'accueil pour sortir de la drogue et des "fumoirs"
A Abidjan, un centre d'accueil pour sortir de la drogue et des "fumoirs" Dans un quartier cossu d'Abidjan, il faut emprunter une petite porte discrète pour accéder au Centre d'accueil, de soins et d'accompagnement (CASA), où se retrouvent des usagers de drogues, particulièrement vulnérables et marginalisés en Côte d'Ivoire. Ce pays côtier de l'Afrique de l'Ouest est devenu ces dernières années un pays de transit du trafic international d'héroïne, de cocaïne ou de médicaments dont l'usage est détourné. Et s'il existe peu de données officielles sur la consommation, le docteur Fériole Zahoui, addictologue au CASA estime "entre 30.000 et 40.000 le nombre d'usagers de drogue à Abidjan", trois à quatre fois plus qu'il y a dix ans. Grâce au bouche à oreille, le centre, ouvert en 2018, s'est fait peu à peu connaître et accueille maintenant quotidiennement une vingtaine d'usagers qui viennent se reposer, se laver, mais aussi bénéficier d'un accompagnement social, médical et psychologique adapté, gratuit. Car la Côte d'Ivoire n'a pas choisi la voie du tout répressif contre les usagers de drogue: une loi de 2022 a réduit les peines pour les consommateurs, de 1 à 3 mois de prison au lieu de 1 à 5 ans auparavant. En fin de matinée, le calme règne dans la salle de repos du CASA: certains somnolent, d’autres bavardent ou regardent la télévision. En poussant les portes, on trouve une pharmacie, un laboratoire dédié au dépistage, des salles de consultation, une infirmerie… Un véritable centre médical en circuit fermé aux allures de foyer chaleureux, discret pour ne pas déranger les riverains. Pour beaucoup, le CASA est avant tout une maison, et sa communauté une famille sur laquelle compter quand l’addiction a tout emporté. Auprès de sa compagne endormie au sol, Hassan Mohana raconte à l'AFP qu'il vient tous les jours prendre son traitement de méthadone, substitut de l'héroïne, mais également se reposer et se doucher avant de commencer son travail de nuit. "Ça m'a permis de me retrouver, de garder un travail, de me réinsérer dans la société", explique l'homme de 40 ans, qui fréquente le CASA depuis son ouverture. L'héroïne et le "Kadhafi", mélange de tramadol et d'alcool, populaire par son prix bas (moins d'un euro la dose), sont les principales drogues consommées par les usagers qui fréquentent le centre. Le CASA distribue de la méthadone, un substitut qui a permis à Mamadou Touré de connaître "une deuxième naissance", en arrêtant l'héroïne consommée depuis l'adolescence. "Pendant des années, j'alternais entre le fumoir et la prison", témoigne l'homme de 47 ans. Aujourd'hui, il dit avoir trouvé un sens à sa vie: il est devenu éducateur pair au centre, un référent qui aide les usagers à s'en sortir à leur tour. - "Comme des chiens" - Sa fille de neuf mois endormie contre sa poitrine, Massita Konaté se rappelle l'enfer des fumoirs, où elle a vécu pendant des années. "Les gens y meurent comme des chiens, personne ne vient les chercher", témoigne la jeune maman, dont les avant-bras portent les stigmates des injections d'héroïne. A 35 ans, Massita aussi est sous méthadone. Si elle a retrouvé un appartement, elle continue de passer ses journées au CASA pour "être avec des gens qui (la) comprennent". Le CASA ne peut accueillir tous les consommateurs: alors, des maraudes sont menées dans des fumoirs, aussi appelés ghettos. Dans ces abris de fortune, les usagers fument du crack, du cannabis, s'injectent de l'héroïne, et essayent de survivre. Un bon accueil est réservé aux visages familiers des bénévoles et employés de CASA, venus faire de la prévention, distribuer des préservatifs ou des seringues à usage unique. "On n'a pas la force, on est faibles. Mais avec de l'aide, on peut changer, et travailler", assure David Junior, 34 ans. "Beaucoup de personnes malades au fumoir n'osent pas venir au CASA", explique Anicet Tagnon, responsable des activités communautaires. "C'est donc le centre qui se déplace vers eux", poursuit-il. "Il y a un fort enjeu d'information. Certains ne savent même pas qu'ils pourraient avoir accès à de la méthadone", appuie le Dr Fériole Zahoui. Depuis son ouverture, sous l'impulsion de Médecins du Monde et géré par l'ONG Espace Confiance, le CASA estime avoir accompagné plus de 3.000 personnes. Son fonctionnement annuel coûte environ 218.000 euros, financés en grande partie par l'agence de coopération Expertise France.
Les autorités ont salué l’effectivité de la rentrée des classes dans la plupart des établissements, particulièrement au Lycée Ahoune Sané de Bignona