A Ouagadougou, on n’apprécie pas du tout l’intérêt qu’accorde Paris à l’ex-ministre burkinabé des affaires étrangères Djibril Bassolé. Le 22 juin dernier, l’ancien chef de la diplomatie avait été auditionné par l’Assemblée nationale française à propos de la situation sécuritaire au Burkina Faso et au Sahel.
Selon l’Agence d’information du Burkina (AIB) , Ouagadougou a dénoncé et protesté vigoureusement contre cette entreprise des autorités françaises.
Des actes « qui pourraient compromettre les relations » entre Paris et Ouagadougou
La junte au pouvoir pense que Paris n’ignore pas le statut de M Bassolé. Il ne devrait donc pas lui « accorder une tribune officielle pour évoquer avec légèreté et de façon erronée, des sujets liés à la souveraineté du Burkina Faso ». Il faut dire que Djibril Bassolé a été condamné en septembre 2019 à 10 ans de prison pour son implication dans le coup d’Etat de septembre 2015 dans son pays.
L'homme a ensuite été évacué en France en janvier 2020 pour des raisons de santé. Ouagadougou invite le « gouvernement français à veiller à ce que M Bassolé ne pose pas sur le sol français, des actes qui pourraient compromettre les relations entre les deux pays ». En ce qui concerne l’ex-ministre des affaires étrangères, la junte pense qu’il devrait s’abstenir de mener des activités de propagande et d’exhibition.
« Instabilité institutionnelle »
Lors de son passage devant une commission de l’Assemblée nationale française le 22 juin dernier, M Bassolé avait trouvé "extrêmement critique" la situation sécuritaire au Burkina Faso. Il a évoqué « une instabilité institutionnelle, une remise en cause de l’autorité de l’Etat et une crise humanitaire sans précédent ».
L'ex-chef de la diplomatie burkinabé a préconisé une « réponse militaire efficace adaptée à ces agressions terroristes », mais aussi un « dialogue avec les populations locales insurgées (à distinguer des groupes extrémistes fanatisés) pour mieux comprendre leurs motivations… ».
3 Commentaires
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Le vide idéologique des discours des panifricons est juste abyssimale ... Ils ne croient même pas à ce qu'ils disent, mais le disent quand même ...
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En Juin, 2023 (17:51 PM)Un Africain en France critique le Burkina ou le Mali, c'est un scandale, il faut le faire taire. Il est le symbole de l'esclavagisme, du colonialisme et de la France Afrique
Par contre, quand Branco se sert de sa nationalité française pour s'en prendre au sénégal et vouloir mettre l'Etat Sénégalais vous applaudissez comme des moutons ... Quand Pastef manifeste et fait sa propagande en France, vous applaudissez comme les moutons que vous êtes ...
Vous êtes le mensonge et le cynisme incarné.
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@17h51
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Signalier
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En Juin, 2023 (18:08 PM)Vous avez parfaitement raison, Pastef et les panafricons ont une mémoire sélective.
Quand j'entends des panafricons comme Kémi Séba qui ne veut pas se séparer de son passeport français, Nathalie Yamb qui garde jalousement son passeport suisse, et qui ne parle jamais de son pays d'origine , le Cameroun où on trouve le président le plus âgé d'Afrique (40 ans de pouvoir sans partage), je me demande est ce que ceux qui les suivent ont leurs têtes sur leurs épaules.
Jean-Jacques Goldman s’impose en tête de notre classement des personnalités préférées des Français. Il est celui qui compte le plus aux yeux de 30 % d’entre eux, devant deux solides dauphins, Thomas Pesquet (28 %) et Omar Sy (26,3 %). Ce trio domine largement le classement qui redevient mixte cette année.
Le Gourounsi
En Juin, 2023 (16:32 PM)Notons que la France terroriste impérialiste colonialiste est le principal soutien des terroristes jihadistes dans le dessein de recoloniser l'Afrique noire, les gouvernements du mali et du bourkina ont tout compris et décidés libéré leurs pays des griffes de la junte française
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