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[Portrait] Ibrahim Boubacar Keïta : La triste fin du gaulliste-malien !

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[Portrait] Ibrahim Boubacar Keïta : La triste fin du gaulliste-malien !
L’ancien président malien, Ibrahim Boubacar Keïta (Ibk) est décédé à Bamako, ce dimanche 16 janvier 2022, à l’âge de 76 ans. Arrivé au pouvoir en août 2013, Ibk cristallisait les espoirs d’un peuple déchiré par la menace terroriste et la rébellion touareg au nord. Mais la descente aux enfers que rien ne présageait, surtout à la suite d’une réélection en 2018 avec 67% des suffrages, a été brutale. Retour sur l’ascension fulgurante et la décadence de cet homme d’Etat.

« L’homme du moment » ! C’est avec ce qualificatif au style James Bond que la candidature d’Ibrahim Boubacar Keïta (Ibk) (en 2013) a été vendue aux Maliens qui ont acheté sans marchander son projet de « Refondation » de la République. A 68 ans à l’époque, l’ancien Premier ministre (4 février 1994- 14 février 2000) bardé de diplômes, trimballe déjà une très bonne réputation, un background dans la gestion administrative et une expérience électorale (il a été battu en 2002 et en 2007 par ATT). Bref…Il était bien taillé pour le poste de président de la République et avait une longueur d’avance sur les autres candidats.

Le Sorbonnard amoureux des lettres, réputé gaulliste, qui répétait tout au long de la campagne (2013) les fameuses phrases du célèbre Général français, était présenté par ses détracteurs comme le « candidat de la France ». « Je suis le candidat de mon peuple », rétorque-t-il pour se démarquer du paternalisme français. Porté au pinacle à l’issue du second tour de la présidentielle du 11 août 2013 avec 77% des suffrages devant son rival de toujours, Soumaïla Cissé, « IBK, le kankélentiki » (« L'homme de parole » en Bambara) comme on l’appelait affectueusement avait une « certaine idée du Mali ». Et la feuille de route du nouveau président adulé qui a hérité d’un pays en lambeaux, était bien claire : mettre fin à la chienlit au nord, restaurer « l’honneur du Mali » et redonner le « bonheur aux Maliens ».

La tâche n’a pas été du tout une partie de plaisir et cela il s’y attendait dès le début. « Il faudra déplaire, prendre des décisions rapides et hardies. C'est une mission de reconstruction totale », lançait-il déjà en toute lucidité. Pour Ibk, pour arriver à ce renouveau, « pas question de négocier avec des Djihadistes ». Avec des débuts assez prometteurs du reste, « l’homme du moment » était, il faut l’avouer, sur la bonne voie pour un retour de la paix au nord Mali. En effet, moins de deux ans après son accession à la magistrature suprême, l’ancien président de l’Assemblée nationale malienne (2002-2007) réussit un coup de maître en parvenant à arrondir les angles avec les rebelles Touaregs du nord regroupés autour de la coordination des mouvements de l’Azawad (Cma).

Débuts prometteurs

Première victoire ! Ibk jubile : « Au moment de mon élection, en août 2013, le pays n’était pas tout à fait dans une situation normale. Il n’y avait plus d’Etat. Nous n’avions plus d’armée et, sans le déclenchement par la France de l’opération Serval [en janvier 2013], je ne serais pas devant vous aujourd’hui et le Mali aurait cessé d’exister. Le temps de la remise en ordre est long et il a fallu faire un état des lieux. Je savais que nous étions attendus sur la question de la gouvernance et de la gestion de l’Etat, donc de la décentralisation, dont je suis convaincu de la nécessité », souligne-t-il dans un entretien accordé au journal Le Monde à la veille de sa réélection en 2018.

Il ajoute : « j’ai agi et, quoi qu’en disent certains, la situation actuelle n’a rien de comparable avec ce qu’elle était à mon arrivée. Les djihadistes ne contrôlent plus de grands espaces. Pour ce qui est de la question du Grand Nord, j’ai délocalisé les négociations intermaliennes de Ouagadougou à Alger, où nous sommes parvenus à un accord ». Mais, s’empresse-t-il de reconnaître, cet accord « n’est certes pas parfait, mais crée un cadre de négociation. Nous l’avons paraphé car il garantit, notamment, la laïcité et l’intégrité territoriale du Mali ».

La descente aux enfers

Depuis sa ratification, cet accord est resté lettre morte en raison de plusieurs contestations. Ce n’est que 5 ans après, en février 2021 que le comité de suivi tiendra sa première réunion à Kidal bastion des ex-rebelles indépendantistes. A ces difficultés à mettre en œuvre cet accord, -alors que les violences terroristes n’ont guère cessé-, se sont greffées d’autres liées à la gestion du pouvoir malien, au sentiment anti-français (Ibk a été accusé d’être un complice de la France dans la gestion de la crise au nord) et à l’impuissance de l’Etat malien à faire face à l’insécurité. Un cocktail assez explosif qui finira par consumer Ibk pourtant réélu avec la manière en 2018 avec 67% des suffrages.

Le vieux routard politique, leader du Rassemblement pour le Mali (créé en 2001 après avoir démissionné de son parti), ne s’attendait guère à un scénario aussi renversant surtout pas à deux ans d’une réélection. Après plusieurs mois de manifestations du M5-RFP (dirigé par l’imam Dicko qui soutenait jadis Ibk) contre la corruption et l'impuissance de l'État face à l'insécurité, le 18 août 2020, Ibrahim Boubacar Keïta est renversé par un putsch qui démarre par une mutinerie au camp militaire Soundiata-Keïta de Kati à 15 kilomètres au nord de Bamako. Ibk et son Premier ministre Boubou Cissé sont arrêtés, la junte dirigée par Assimi Goïta parade dans les rues de Bamako sous les ovations des Maliens… C’est le début de la fin pour le natif de Kouthiala (le 29 janvier 1945) et ancien homme de confiance d’Alpha Oumar Konaré dont il fut le directeur de campagne en 1992.

Assigné à résidence

Contraint à la démission, l’ex-étudiant de la faculté des lettres de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, déclare, dans son ultime message à la nation malienne : « je souhaite qu'aucun sang ne soit versé pour mon maintien aux affaires ». Malgré la pression de la Cedeao, la junte maintient l’ancien président dans les liens de la détention. Suite à un Avc, Assimi Goïta et ses hommes décident, le 1er septembre 2020, d’évacuer l’ancien président de la République aux Emirats arabes unis. « Il a été convenu (...) de permettre l'évacuation sanitaire d'Ibrahim Boubacar Keïta pour des raisons humanitaires pour une durée maximum d'un mois », déclare le CNSP dans un communiqué.

A son retour, Ibrahim Boubacar Keïta restera assigné à résidence jusqu’à son décès ce dimanche 16 janvier 2022. Il laisse derrière lui une femme (Aminata Maïga), quatre enfants et un riche héritage pour la postérité.


16 Commentaires

  1. Auteur

    C'est Dommage..

    En Janvier, 2022 (10:35 AM)
    Avec tous ses bagages intellectuels, qu'ils n'ait pas mis son peuple avant la famille, les amis, le luxe. Paix à son âme.
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    • Auteur

      Reply_author

      En Janvier, 2022 (11:18 AM)
      Gaulliste malien.... j'aurai préfère autre chose, n'oublions pas que degaulle était un colonialiste.
       
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    • Auteur

      Gl. Degaulle = Militaire

      En Janvier, 2022 (14:11 PM)
      Le General D.G. a sauvé la France des Nazis en 1945 avec l'aide des US et Tirailleurs SN!! Col Goité = militaire ==> quand les civils deraillent en temps critique ==> que les militaires plus rigoureux  prennent le commandement pour redresser la situation peut se comprendre..
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    • Auteur

      Reply_author

      En Janvier, 2022 (01:42 AM)
      Tu n'as rien compris de l'histoire de la 2e guerre mondiale! C'est une insulte que tu fais aux alliés avec une affirmation aussi inexcacte et à la limite ridicule. De Gaulle, mon oeil!
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  2. Auteur

    En Janvier, 2022 (10:40 AM)
    En tout cas avec la mort de cet ane, ni le Mali ni l'Afrique n'ont perdu grand chose et c'est bien ainsi. 
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    Auteur

    En Janvier, 2022 (11:13 AM)
    quand j'entends sur rfi l'ommage de françois hollande disant que "c'est une personne qui aimait la poésie " je me suis dis pauvre Afrique avec ses dirigeants compléxés. 
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    Auteur

    En Janvier, 2022 (11:14 AM)
    Cela veut dire quoi Gaulliste Malien?

    Que je sache, le gaulisme est spécifique à la France et seulement à la France. Parler de gaulisme au Mali s'apparente, pour moi, à une nostalgie coloniale et une volonté de dépendance.
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    Auteur

    @ 12:22 Pm

    En Janvier, 2022 (12:32 PM)
    @12:22 PM  

    Un "gaulliste" Bambara du Mali  qui assiste  au "NON" de toute la jeunesse malienne et  africaine face la France . Tu m'etonnes qu'ol se laisse mourir ( il n'en croyait pas ses yeux).  Na yalla dogal limou beug thi mom.
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    Auteur

    Phil

    En Janvier, 2022 (13:02 PM)
    Paix à son âme.

    Toutefois, la CEDEAO doit prifiter de ce malheur pour rectifier le tir envers le peuple malien avant que les choses ne s'aggravent.

     

     
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    Auteur

    En Janvier, 2022 (13:06 PM)
    Incroyable le gars s appelait keita ( mandaté) qui . Un patronyme ( ma mère était une keita) de noble roi-meme si j aime trop- ces titres.  Et vous le faites gaulliste ( un babtou) Sounjaata est en train de mourir une seconde fois 
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    Auteur

    Aladji

    En Janvier, 2022 (13:23 PM)
    Arrêtez messieurs les "journaleux" d'enfoncer des portes déjà ouvertes, il n'y a point de fin heureuse! Sinon dites nous!!!
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    Auteur

    Le Bunker

    En Janvier, 2022 (14:26 PM)
    Cedeao, bunker des derniers chefs d'etat royalistes, partisans des mandats à vie ?
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    Auteur

    Défenseur

    En Janvier, 2022 (14:35 PM)
    Tout compte fait qu'il repose en paix. 
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    Auteur

    Lynx

    En Janvier, 2022 (14:36 PM)
    Vive ibk vive macky sall 
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    Auteur

    Xou

    En Janvier, 2022 (14:44 PM)
    kou begue dem si deudjbi foy diar???

    Macky ouvre les frontieres pour 3 jours way
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    Auteur

    La Var

    En Janvier, 2022 (20:36 PM)
     



    Avec un peu d'honneur Choguel Maiga doit se cacher.



    Choguel Kokala Maïga : « IBK ne peut plus diriger le Mali »

    ENTRETIEN. Comptant parmi les leaders de la contestation, cet ex-ministre du président Keïta campe le décor de la pression mise sur IBK pour le pousser à démissionner.

    Ingénieur des télécommunications, Choguel Kokala Maïga est à la pointe de la contestation contre le président Ibrahim Boubacar Keïta, dont il a pourtant été le ministre de l'Économie numérique, de l'Information et de la Communication entre janvier 2015 et juillet 2016. Ex-président du Mouvement patriotique pour le renouveau, parti se réclamant de l'ex-président Moussa Traoré, renversé en mars 1991 par le Comité de transition pour le salut du peuple présidé par le colonel Amadou Toumani Touré. Dans cet entretien accordé au Point Afrique, il égrène les griefs reprochés au président Ibrahim Boubacar Keïta et pourquoi le départ de celui-ci est la meilleure solution pour le Mali.

    Le Point Afrique : Quels facteurs ont contribué à la naissance du mouvement de contestation M5-RFP ?

    Choguel Kokala Maïga : Ce mouvement est issu d'une prise de conscience de l'ensemble des forces vives de la nation, y compris des membres du parti de la majorité présidentielle que nous avons rencontrés. Ils partagent le même diagnostic que nous mais ne prescrivent pas le même médicament. Nous sommes en tout cas arrivés à la conclusion qu'Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) n'a pas les capacités à diriger le Mali. Si ça continue comme ça, d'ici peu, c'est le Mali qui risque de disparaître à cause de lui.

    C'est cette crise de confiance qui a fait que les forces politiques et sociales de tous horizons qui n'avaient rien de commun par le passé se sont retrouvées. Car IBK s'est attaché à détruire tous les contre-pouvoirs, institutionnels, sociaux et politiques, par la corruption, les intimidations, les emprisonnements. Il y a même des journalistes qui ont disparu. Tous les moyens ont été utilisés pour anéantir toute forme d'opposition à son régime. Nous avons compris que rien ne peut marcher avec lui. Toute personne qui a eu des accords politiques avec lui constate qu'il ne les respecte pas.

    Pendant que le pays est en guerre et que toutes les ressources sont dédiées à l'armée, nous avons la preuve qu'une partie de celles-ci a été détournée à plus de 80 %. Depuis sa prise de fonction, la guerre qui était au nord, à Kidal, est descendue au centre. Quand il a été élu, l'État était à Kidal, il y avait un gouverneur et des préfets. Aujourd'hui, il n'y a plus d'État sur 75 % du territoire national.

    En 2018, lors de sa réélection, la communauté internationale était complice. Une illustration de cela est qu'avant que la Cour constitutionnelle ne proclame ses résultats tous les chefs d'État, y compris le président français, se sont mis à féliciter IBK pour sa victoire. C'était une façon en réalité de mettre la Cour constitutionnelle du Mali entre parenthèses pour dire « nous le reconnaissons comme président, que les Maliens le veuillent ou non ».

    Donc, la majorité des Maliens est arrivée à la conclusion qu'il a trahi le Mali.

    Il y a une sorte d'oligarchie qui s'est créée autour de lui, qui s'est enrichie, qui a pris le pays en otage. C'est ce sentiment diffus dans la société qui a poussé tout le monde à se lever. Les Maliens ont compris qu'ils n'accepteraient plus ce qui s'est passé et lui-même a compris qu'il ne peut plus leur imposer ça. J'ai donné une image lors d'un meeting du M5. J'ai dit que l'élection, c'est comme un permis de conduire que la nation donne à quelqu'un, comme un chauffeur auquel le peuple a donné un permis pour le conduire. Si ce chauffeur passe son temps à faire des accidents et qu'il y a tous les jours des morts, qu'il détruit tout, alors le peuple lui retirera le permis, et c'est ce qui arrive aujourd'hui. Les Maliens ne veulent plus qu'il reste président.

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    Auteur

    La Var

    En Janvier, 2022 (20:36 PM)
     



    Avec un peu d'honneur Choguel Maiga doit se cacher.



    Choguel Kokala Maïga : « IBK ne peut plus diriger le Mali »

    ENTRETIEN. Comptant parmi les leaders de la contestation, cet ex-ministre du président Keïta campe le décor de la pression mise sur IBK pour le pousser à démissionner.

    Ingénieur des télécommunications, Choguel Kokala Maïga est à la pointe de la contestation contre le président Ibrahim Boubacar Keïta, dont il a pourtant été le ministre de l'Économie numérique, de l'Information et de la Communication entre janvier 2015 et juillet 2016. Ex-président du Mouvement patriotique pour le renouveau, parti se réclamant de l'ex-président Moussa Traoré, renversé en mars 1991 par le Comité de transition pour le salut du peuple présidé par le colonel Amadou Toumani Touré. Dans cet entretien accordé au Point Afrique, il égrène les griefs reprochés au président Ibrahim Boubacar Keïta et pourquoi le départ de celui-ci est la meilleure solution pour le Mali.

    Le Point Afrique : Quels facteurs ont contribué à la naissance du mouvement de contestation M5-RFP ?

    Choguel Kokala Maïga : Ce mouvement est issu d'une prise de conscience de l'ensemble des forces vives de la nation, y compris des membres du parti de la majorité présidentielle que nous avons rencontrés. Ils partagent le même diagnostic que nous mais ne prescrivent pas le même médicament. Nous sommes en tout cas arrivés à la conclusion qu'Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) n'a pas les capacités à diriger le Mali. Si ça continue comme ça, d'ici peu, c'est le Mali qui risque de disparaître à cause de lui.

    C'est cette crise de confiance qui a fait que les forces politiques et sociales de tous horizons qui n'avaient rien de commun par le passé se sont retrouvées. Car IBK s'est attaché à détruire tous les contre-pouvoirs, institutionnels, sociaux et politiques, par la corruption, les intimidations, les emprisonnements. Il y a même des journalistes qui ont disparu. Tous les moyens ont été utilisés pour anéantir toute forme d'opposition à son régime. Nous avons compris que rien ne peut marcher avec lui. Toute personne qui a eu des accords politiques avec lui constate qu'il ne les respecte pas.

    Pendant que le pays est en guerre et que toutes les ressources sont dédiées à l'armée, nous avons la preuve qu'une partie de celles-ci a été détournée à plus de 80 %. Depuis sa prise de fonction, la guerre qui était au nord, à Kidal, est descendue au centre. Quand il a été élu, l'État était à Kidal, il y avait un gouverneur et des préfets. Aujourd'hui, il n'y a plus d'État sur 75 % du territoire national.

    En 2018, lors de sa réélection, la communauté internationale était complice. Une illustration de cela est qu'avant que la Cour constitutionnelle ne proclame ses résultats tous les chefs d'État, y compris le président français, se sont mis à féliciter IBK pour sa victoire. C'était une façon en réalité de mettre la Cour constitutionnelle du Mali entre parenthèses pour dire « nous le reconnaissons comme président, que les Maliens le veuillent ou non ».

    Donc, la majorité des Maliens est arrivée à la conclusion qu'il a trahi le Mali.

    Il y a une sorte d'oligarchie qui s'est créée autour de lui, qui s'est enrichie, qui a pris le pays en otage. C'est ce sentiment diffus dans la société qui a poussé tout le monde à se lever. Les Maliens ont compris qu'ils n'accepteraient plus ce qui s'est passé et lui-même a compris qu'il ne peut plus leur imposer ça. J'ai donné une image lors d'un meeting du M5. J'ai dit que l'élection, c'est comme un permis de conduire que la nation donne à quelqu'un, comme un chauffeur auquel le peuple a donné un permis pour le conduire. Si ce chauffeur passe son temps à faire des accidents et qu'il y a tous les jours des morts, qu'il détruit tout, alors le peuple lui retirera le permis, et c'est ce qui arrive aujourd'hui. Les Maliens ne veulent plus qu'il reste président.

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    Auteur

    Fula Boy

    En Janvier, 2022 (01:42 AM)
    Un âne de moins. L'homme qui pleurait lorsqu'un soldat français était tué, n'en avait rien à cirer de voir les milices créés par la France égorger des peuls et dogons. Qu'il crève en enfer !
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    Auteur

    En Mars, 2023 (11:30 AM)
    B­­­o­­­n­­­j­o­­­u­­­r, j­­e m'a­p­­p­­e­­­lle Alisa, j'ai 21 a­­­ns) Dé­­­bu­t du mo­­dè­le S­­E­­X­E 18+) J'a­ime êt­re pho­to­­­grap­­hi­ée n­­­u­­e) Veuil­­­lez no­­ter me­­s phot­os à l'adr­­­esse su­i­­va­­­nte >> W­W­W­­­.­­X­­2­­1.­­F­U­­­N
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