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Contribution

Brèves considérations sur l’exception sénégalaise (Dr Yoro DIA, Politologue)

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Brèves considérations sur l’exception sénégalaise
Commençons par des constats de bon sens. Au moment où la mode  en Afrique est au coup d’Etat et la « suspension » de la constitution, notre démocratie ridiculise encore une fois les théoriciens du coup d’Etat inéluctable et épate le monde par sa vitalité  avec un Président qui se soumet humblement aux décisions du Conseil Constitutionnel. 

Deuxième constat, dans un pays où l’Etat et le Président de la République se soumettent aux décisions du Conseil Constitutionnel,  où des juges annulent des décisions de l’Etat ou le condamne souvent,  si l’opposant Sonko ne s’était pas cru au-dessus des lois et  avait  eu la  sagesse de déférer aux convocations des juges pour des affaires strictement privées, on aurait pu éviter ces dizaines de morts. On ne peut que le constater pour le regretter même si l’air du temps est à l’apaisement et l’amnistie qui  est avant tout une magnanimité du Président parce que l’insurrection a été définitivement vaincue. Sonko est en prison depuis des mois et nos frères égarés de l’ex Pastef se réapproprient les vertus de l’opposition légale à l’image du PDS dont c’est la principale arme depuis la création de ce parti. 

La magnanimité présidentielle est un investissement pour l’avenir parce que comme on dit chez nous Sénégal ben bopla ken manou khar niar. Le Président  investit dans  l’avenir parce qu’il estime qu’il est de son devoir de poser les jalons de la réconciliation parce que l’Emergence qui est à portée de vue   et de main ne peut être atteinte que dans la stabilité. Le Président de la République n’a rien à gagner dans l’Amnistie à titre personnel. L’Amnistie ne peut être  donc pour lui encore moins pour les forces de l’ordre comme le présentent les partisans de la négation du Sénégal dont la manipulation est l’essence du projet. Ceux qui commencent à s’agiter pour présenter l’amnistie comme un projet pour protéger le Président, vise en réalité nos forces de défense et de sécurité qu’ils cherchent depuis toujours à discréditer s’ils ne les poussent pas insidieusement à la désobéissance. La tentative  pour ne pas dire la fanfaronnade  de Branco  à la CPI fut vaine. 

La presse devrait d’ailleurs s’intéresser à la suite que la CPI a réservée à cette douce plaisanterie de Branco. Ceux qui veulent discréditer, s’attaquer à l’honneur de nos FDS qui ont vaillamment combattu et vaincu l’insurrection  continuent par d’autres moyens le travail de ceux qui s’attaquaient à l’armée quand elle menait le combat vital contre la partition et la sécession du pays. Quand la Police et la gendarmerie françaises  répriment des émeutes en banlieue ou la police américaine un assaut sur le capitole, c’est un classique maintien de l’ordre, chez nous quand des émeutiers, calcinent des bus remplis de monde avec des cocktails molotov,  incendient l’université, attaquent des postes de gendarmerie ou des centrales électriques, leur faire face est un crime qui doit aller à la CPI. 

En matière de maintien de l’ordre, c’est aussi vérité en deca des Pyrénées, erreur au-delà. N’eut été le courage et le professionnalisme des forces de l’ordre, le Sénégal aurait sombré et notre pays aurait perdu ce qu’il a de plus précieux : son statut d’exception : pas de rupture anticonstitutionnel, un Etat qui comme le roseau peut plier mais ne rompt pas. 

Les rentiers de la tension et le « parti de l’étranger » qui s’empressent de jeter en pâture à l’International nos officiers et commissaires de police sont très cohérents dans leur logique de négation du Sénégal. Apres avoir perdu la bataille de l’insurrection sur le terrain, ils veulent prendre une revanche sur l’International en dénigrant nos FDS qui interviennent dans missions de l’ONU et qui font notre fierté à l’image du capitaine Mbaye Diagne au Rwanda. Des tels hommes si dévoués à notre pays et à ses valeurs méritent notre respect. Aucun sénégalais ne doit accepter qu’on déshonore ceux qui ont sauvé parfois au prix de leur vie, le pays de la partition et récemment de la plus grande insurrection de notre histoire. Bien que l’heure soit à l’apaisement, les rentiers de la tension et le « parti de l’étranger » doivent comprendre que mettre les FDS, hors de portée des querelles politiciennes est une ligne rouge qu’il ne faut pas franchir. 

Le projet de négation du Sénégal n’est rien d’autre qu’un vaste complot qui vise à détruire les fondements de l’exception sénégalaise comme une armée républicaine, ilot de démocratie et de stabilité d’où cette campagne de presse internationale qui donne au Sénégal une couverture inversement proportionnelle à son poids sur l’échiquier mondial avec un   Sénégal qui  concurrence la guerre à Gaza par sa couverture media. Le complot est voué à l’échec. Nos institutions sont solides et notre système démocratique robuste parce que reposant sur des traditions démocratiques plus que centenaires. L’assemblée vote une loi, le Président prend un décret, le conseil constitutionnel tranche et le Président se soumet humblement alors que la mode est la suspension de la constitution en Afrique. Quoi de plus banal dans une démocratie au-delà d’être une preuve de vitalité de la démocratie dont le plus grand ennemi est l’apathie selon Tocqueville. Le parti de l’étranger et leurs bailleurs qui veulent punir le Sénégal pour son refus des injonctions civilisationnelles (intransigeance sur la question LGBT) et politiques (refus de s’aligner sur les questions géopolitiques) n’auront pas gain de cause parce que ce projet de négation du Sénégal est à la marge et compense sa faiblesse politique et sociologique par une campagne de presse internationale et une manipulation devenue l’essence d’un Projet.  

Le Président de la République et le Conseil Constitutionnel ont dégonflé la bulle de la tension. Ce n’est point un miracle et donc n’a surpris que ceux qui depuis l’étranger projettent des idées reçues sur l’Afrique où ils pensent que chaque fois qu’il y’a une crise politique, la solution est soit dans le coup d’Etat ou la « révolution » et oublie que le Sénégal est une exception parce qu’il a des institutions solides et que nous n’avons pas attendu le discours d’Obama à Accra pour le comprendre, ni le discours de la Baule pour nous ouvrir à la démocratie. Si la finalité  de la Grande Révolution américaine  était la liberté et la démocratie, celle de leur constitution était le bon gouvernement dont le moteur est la séparation et la collaboration des pouvoirs. Dans son livre Servir l’Etat en France, en Grande Bretagne et aux Etats Unis, Florence Dreyfus, commentant le célèbre arrêt Marbury vs Madison de 1805 écrit  « Au nom de la démocratie et de l'équilibre des pouvoirs, les Présidents Jefferson et Madison refusaient en définitive de voir en la Cour suprême, organe non responsable politiquement, le gardien unique de la Charte fondamentale, ouvrant un débat sur la légitimité et le rôle du juge constitutionnel qui se poursuit encore de nos jours… » Le Sénégal où le juge constitutionnel se veut maintenant « régulateur » vient d’écrire un nouveau chapitre  dans la longue histoire du droit constitutionnel né du conflit entre le Président Jefferson et le juge Marshall donnant ainsi naissance à la justice constitutionnelle. Deux siècles après l’arrêt Marbury vs Madison on peut légitimement se poser la question  si on est encore en démocratie  dans un  système  politique un juge non élu et irresponsable politiquement décide arbitrairement à la place des élus. Ce débat qui secoue Israël depuis des années vient d’être ouvert au Sénégal avec un conseil constitutionnel qui s’auto-proclame régulateur en s’appropriant les pouvoirs de Cour Suprême, de la CENA et du Président de la République en convoquant le collège électoral. 

En surmontant la crise par la séparation et le dialogue des institutions, le Sénégal tient son rang de grande démocratie qui réglait déjà ses contradictions politiques dans les urnes alors que les Etats Unis les réglaient par la guerre de sécession. Donc en matière de démocratie, nous n’avons de leçons à recevoir de personne car dans la résolution de notre dernière crise, la solution a été plus endogène (dialogue des institutions)  qu’exogène (pression internationale) parce que le Sénégal est un Etat souverain. Cependant la souveraineté au-delà de son aspect politique doit aussi être économique. La résolution de la dernière crise montre que le Sénégal n’a aucun problème institutionnel. 

Jésus voulait chasser les marchands du Temple, au Sénégal,  après la présidentielle, il faut chasser les juristes du Temple et laisser la place aux économistes, aux financiers, à la fin Tech  pour voir comment faire de notre pays le prochain Dubai. C’est pourquoi la question économique doit être au centre de cette campagne qui sera aussi un referendum : pour ou contre l’Emergence. Sur ce plan l’impact historique de Macky Sall sera considérable car Senghor, c’est la Nation, Diouf l’Etat, Wade, l’alternance, pour Macky Sall ce sera l’Emergence qui est une nouvelle perspective historique  faisant ainsi de Wade, le dernier des anciens (Senghor, Diouf, Wade) et de Macky Sall, le premier des modernes car l’Emergence au-delà l’économie est aussi une forme de modernité politique parce qu’elle incarne l’ambition d’un pays.


18 Commentaires

  1. Auteur

    Lebaolbaol Tigui

    En Mars, 2024 (20:28 PM)
    exception senegalaise s'est glissè dans le mauvais sens..."Reporter des elections presidentielles pour des raisons aussi legeres " il n'y a que l'Apr qui en est capable....Du jamais vu nulle part...
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    • Auteur

      Ouimais

      En Mars, 2024 (23:37 PM)
      Encore cet adepte de la plume péripatéticienne.
      Tu ne parviendras jamais à nous faire croire que ces renoncements administratifs consentis sous la pression populaire et en fin de règne, feront de ton "client" un exemple de démocrate aux yeux du monde.
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  2. Auteur

    Ka Tall Toucouleur

    En Mars, 2024 (20:29 PM)
    Vous avez ethnicisé la République ! 

    Vous allez quittez bientôt, et on aura un President qui va rétablir les choses. Et toutes les autres ethnies délaissées lors de votre Sall Pouvoir seront rétablies dans leur Droits. Plus jamais de Haalpulaar aux commandes.

    Vive le Senegal
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    • Auteur

      @ka Tall Toucouleur

      En Mars, 2024 (20:47 PM)
      Vous êtes juste ridicule et vous puez votre haine des Haal Pulaar. Vous ignorez que tous les Haal Pulaar ne sont pas avec Macky Sall. Moi je suis Haal Pulaar et je n'ai jamais voté pour Macky Sall. Modérez vos propos, notre pays n'a pas de propos aussi haineux que les vôtres. Si notre pays brûle, sachez que vous n'y échaperez sans doute pas. 
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    Auteur

    En Mars, 2024 (20:39 PM)
    Une trés bonne analyse a froid de la sityation du pays

    merci  M Dia
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    Auteur

    Mags Maguette

    En Mars, 2024 (21:01 PM)
    Excuse-moi Yoro mais là, tu deviens, franchement méprisable quoi !

    Tu aurais quand même pu téviter ce ridicule superflu.

    Je pense qe c'est la première fois que j'ai commencé à te lire sans avoir pu aller jusqu'au bout.
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    Auteur

    En Mars, 2024 (21:09 PM)
    Appartement, le comportement du Conseil Constitutionnel est une pilule qu'ils ont énormément de mal à avaler. Et par-delà au Conseil Constitutionnel, ils en veulent au Juriste. Cet appel au Grand changement : Des juristes aux économistes et autres spécialistes des Fintech, n'a jamais été entendu par Macky. Rappelons qu'avant ce changements tous les ministères clé, à l'exception des finances, furent tenus par des juristes (Justice, Armées, Intérieur, Extérieur etc). 

    Il faudra après cette mauvaise période régler quelques comptes avec ces gens, de très mauvaise foi. 

    Modia ! 
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    Auteur

    Benoo

    En Mars, 2024 (21:25 PM)
    Doul reck ces arrogants du clan de Macky Sall... sa magnanimité du President .. ces gros mot au sens vide.  Yoro Dia est une vraie calamite.. Un bon intello n'ecrit des pages et des pages pour ne rien dire ou pour juste jouer au griotisme. 
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    Auteur

    En Mars, 2024 (21:26 PM)
    La malhonneteté intellectuelle dans toute sa splendeur
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    Auteur

    Amadou

    En Mars, 2024 (21:48 PM)
    Une analyse lucide de la situation du Sénégal, pourquoi s'offusquer de l'évocation d'une histoire réelle ?
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    Auteur

    En Mars, 2024 (21:59 PM)
    Belle analyse
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    Auteur

    En Mars, 2024 (22:12 PM)
    Magnifique. Honnête. Objectivement lucide. 
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    Auteur

    En Mars, 2024 (22:39 PM)
    A tout tyran, ses laudateurs....l'histoire se répète toujours, encore et encore!! Mobutu avait ses intellos, journalistes et hommes de sciences qui lui ciraient les bottes au moment où ils mettaient le Congo à sang,

    Eyadema aussi, avait ses Edem Kodjo même Lassana Konte, de même.

    Vous, Yoro, Souleymane jules Diop, Latif Coulibaly, le constitutionnaliste Ismaela madior Fall et le Droits de l'hommiste, Kaba et tant d'autres avaient assister Macky dans tous ses projets antidémocratique, ses crimes et ses faux et usage de faux!

    La juxtaposition de grands mots et l'assemblage de techniques modernes de communication, ne ferons pas oublier les lâchetés et méchancetés de Macky. 

    Vos écrits ne servent à rien! Peut être vous rendre encore plus petit!! 

    Laudateur de criminel!! 
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    Auteur

    En Mars, 2024 (22:52 PM)
    Le doctorat doit être revu, c'est incroyable ce qu'est devenu l'intellectuel sénégalais,un si long texte qui n'est qu'un ramassis de contre vérité, rien que pour plaire à un individu qui n'est pas mieux né que toi, pauvre Sénégal.
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    Auteur

    En Mars, 2024 (23:58 PM)
    Un docteur sans Licence des Facultés 😅
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    Auteur

    Bravo

    En Mars, 2024 (00:09 AM)
    Bravo pour cette lecture objective et le focus sur la grandeur de notre pays 
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    Auteur

    Lire D'abord

    En Mars, 2024 (00:11 AM)
    Lire avant de critiquer c'est mieux 
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    Auteur

    En Mars, 2024 (01:50 AM)
    Je doute que ce soit Yoro DIA qui ai écrit ce torchon truffé de fautes! J"ai pas pu terminer la lecture tant ce texte est indigne d'un doctteur. Des fautes élémentaires telles que: des juges annulent (...) ou le condamNE souvent. Ou encore peut être  donc en lieu de peut donc être, etc.

    Mais le plus grave, c'est la malhonneteté de Monsieur DIA qui parle de secession du pays suite aux événements. Quelle hérésie! Quel mensonge! Ou encore, lorsque Monsieur DIA renvoie les événements à la posture des gens de l'ex-Pastef. Non, c'est faire preuve de mensonges que de tenir pareil langage. Les gens sont sorts et ont mis leur vie sur la place publique pour la simple raison que voici: le peuple n'a pas voulu que Monsieur SONKO soit sacrifié sur l'autel POLITIQUE suite à une affaire privée (c'est vrai sur ce point). Non, le terme COMPLOT a tout son sens et SONKO fut très inspiré de mettre l'emphase sur le terme COMPLOT depuis le début. Et le président Macky SALL qui en rigolait de devoir 'égorger' son plus ardent adversaire avait toute la latitude de mettre son coude sur ce dossier. Il avait râté une occasion de pacifier son pays et de ne jamais connaitre ce qu'il a traversé depuis 2021. En touchant et s'attaquant à SONKO, il a touché du lall-lalaké. Mais lorsqu'on est mal entouré, de vrais bouffons, de vrais nafekhs, voici ce qui vous arrive: une incapacité à quiter FIEREMENT le palais. Macky aura honte de quitter sous des huées. Il a foutu notre pays dans une grosse merde qu'il sied, au vite, pour nous, de nettoyer à grande eau toute cette souillure. Avec Diomaye au pouvoir, pendant 10 ans, lui l'islamique aura à mettre en prison tous ces corrompus qui ont spolié nos maigres ressources. Puis SONKO Ousmane prendrait le pouvoir pour 2 mandats de 5 ans et révisiterait les contrats pétroliers et gaziers, nous sortirait du FCFA et verrait à tous ces dossiers qui ont jalonné le règne de Macky SALL. Et le Sénégal, cumulant deux magistères de Diomaye FAYE et 10 ans de pouvoir de SONKO, notre pays serait la meilleure destination d'Afrique. Sénégalais appuyons DIOMAYE puis SONKO, les Farba NGOM, Mame MBAYE NIANG, l'époux de Aissata TALL, et toute cette racaille irait passer de longs séjours en prison, en sus de saisir tous leurs biens. Nous en avons marre de voir des incapables au sommet de l'état ou tout autour! 
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    Auteur

    Ndamli

    En Mars, 2024 (06:53 AM)
    C'est ça un docteur en sciences politiques ? Je ne sais pas ce qu'on leur apprend mais soit le doctorant était médiocre ou il est devenu malhonnête. 

    Le principe de l'Emergence (sic) est en soit un bon viatique, vendu à plusieurs pays africains et pas seulement au Sénégal. Il ne faut pas l'oublier. Et véritablement nos pays ont besoin de décoller. L'analyse des faits par les économistes et experts lucide, les plans définis avaient une vraie finalité de création de richesse élargie. 

    En fait pour le Sénégal par exemple le plus grand souci est le caractère informel de l'économie à presque 97 pct, l'objectif étant de formaliser la structure économique pour au moins avoir 30 pct, soit fois 10. Cette structuration devant permettre une cohérence et surtout une émergence de classe moyenne avec des revenus stables et sécurisés. Générant ainsi une forte hausse de la consommation de biens et de loisirs. Cycle primaire de démarrage d'un élan de pré requis pour pouvoir produire et transformer de manière conséquente. 

    Force est de reconnaître que l'indicateur du niveau de formel de notre économie reste à 3% depuis 12 ans, depuis 25 ans et depuis belle lurette. En effet suite aux années de sécheresses suivies par l'ajustement structurel, la dévaluation et l'invasion tout azimut de l'économie de marché via les règles de l'omc notre économie telle une frêle embarcation en très haute mer tumultueuse ne survit que par infusion de faibles capitaux étrangers venus faire du profit dans les secteurs les plus rentables et sûrs. Les dividendes du capital retournant aux propriétaires étrangers. 

    Les niveaux de taux de croissance constatés ont été une résultante du dopage de forts crédits accordés pour financer des projets extravertis. On paiera la dette au moins deux fois. Et ainsi le constat est simple, la plus value est externalisée. La barre était trop haute pour Macky et pour ses prédécesseurs aussi, elle le sera fatalement pour son remplaçant.  Wade avait raison donnez nous l'argent sans nous obliger à suivre vos indications de destination. Nous devons décider nous mêmes, par et pour nous mêmes où les fonds doivent aller pour atterrir dans la poche du consommateur sénégalais. 

    L'échec de Macky est ridicule car en plus d'avoir lamentablement failli, il plastronne et se dit satisfait. C'est la médiocrité ou la mauvaise foi qui parle, si ce n'est les deux à la fois!
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    Auteur

    Saint Pitre

    En Mars, 2024 (07:34 AM)
    Les paroles d'un Neddo à t il un sens?
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