Le Sénégal est plus que jamais à la croisée des chemins.
Nous nous acheminons vers une élection présidentielle qui sera décisive pour l'avenir de notre pays.
Ce pays que nous chérissons tant, à la manière de son Excellence Monsieur le Président Macky SALL, a complètement changé de paradigme par rapport aux années précédentes.
En effet, nous vivons désormais sous l'ère du pétrole et du gaz qui mérite qu'on soit tous attentifs et préoccupés par la paix et la stabilité de notre pays.
Le Président Macky SALL l'a bien compris, lui qui a toujours mis au-devant le dialogue et la concertation chaque fois qu'il s'est agi des questions d'intérêt national.
C'est ainsi qu'il a organisé le dialogue national de 2016, celui de décembre 2019, de mai 2023 et enfin celui qu'il a démarré ce 26 février 2024.
« Watt gaal ak yegoo » disent les wolofs, en d’autres termes : entendons-nous pour faire avancer la barque Sénégal.
Tous avaient débouché sur des consensus forts qui ont fait avancer notre démocratie et notre état de droit.
Le dernier convoqué est parti pour battre tous les records.
En effet, en termes de participation, on a noté la présence de tous les segments de la société sénégalaise : acteurs politiques de la majorité comme de l'opposition, société civile , syndicats de travailleurs , communautés religieuses, les associations de femmes, les chefs de village...
Dans son discours d'ouverture, le Président Macky SALL a d'abord expliqué les raisons qui ont prévalu à la tenue de dialogue.
Il a estimé que : « Dans l’histoire des nations, il est des moments d’adversité auxquels il faut savoir mettre un terme, par le dialogue et le consensus, pour l’intérêt supérieur de la nation qui transcende les intérêts particuliers et partisans, sous peine d’aller vers des lendemains incertains. »
Il ajoute : « Dans un esprit de réconciliation nationale, je saisirai l’Assemblée nationale d’un projet de Loi d’Amnistie générale sur les faits se rapportant aux manifestations politiques survenues entre 2021 et 2024. »
Son ambition est qu'au-delà du 02 avril, il nous laisse, après une élection transparente et inclusive un Sénégal réconcilié avec lui-même et sauvegardant son unité nationale et préservant l'état de droit et la démocratie.
Ce qui n'est possible que par le dialogue et la concertation.
Le débat fut long et passionnant.
Pendant plus de six heures d'horloge, les orateurs se sont succédé à la tribune pour exprimer leur soutien indéfectible au Président Macky SALL et lui réaffirmer leur désir de le voir rester à la tête du Sénégal jusqu'à l'élection de son successeur à l'issue d' une élection libre, transparente, inclusive et démocratique.
Ceci nécessite que l'on prenne tout le temps qu'il faut pour regarder de très près le processus électoral qu'il convient de corriger sinon de reprendre à zéro pour pallier toutes les insuffisances notées sur le contrôle des opérations de parrainage et la validation de la liste définitive des candidats.
Celle-ci a aussi soulevé des vagues de contestations à la suite de l'invalidation de la candidature de Karim Wade pour double nationalité alors que d'autres, comme Rose Wardini, dont la double nationalité était avérée, sont passés entre les mailles du filet du Conseil constitutionnel.
Tout cela mérite donc, comme souhaité par la plupart des intervenants, une reprise totale du processus électoral et une analyse approfondie de la question de la nationalité.
Au vu de tout cela, la tenue de l'élection ne doit pas être précipitée et le consensus sur la date doit tenir compte des paramètres sociaux liés aux événements religieux, à l'hivernage et autres contraintes sociétales.
C'est la raison pour laquelle il a appelé tout le monde à la raison pour un dépassement, une réconciliation et un pardon qui nous permettront de faire face aux défis actuels liés à l'émergence de notre pays qui sera tributaire de l'exploitation correcte de nos ressources pétrolières et gazières.
Une partie de la société civile doit savoir raison garder, faire tomber leurs masques de politiciens encagoulés et jouer le rôle de médiateur qui le sien dans l'espace politique.
C'est ce qu'on attend d'elle et non des prises de position partisanes qui lui ôtent toute crédibilité devant l’opinion.
Le Président a encore montré la voie pour la préservation des acquis de la République qui sont au-dessus de toutes les contingences !
Vive la République du Sénégal !
Ibrahima Baba SALL
Premier Vice-président à l'Assemblée nationale
Député Maire de Bakel.
Premier Vice-président à l'Assemblée nationale
Député Maire de Bakel.
14 Commentaires
Reply_author
En Février, 2024 (06:25 AM)Free
En Février, 2024 (19:22 PM)A la coalition Diomaye président, continuer à investir le terrain partout dans le pays, intensifier la campagne partout dans le pays. Avec les organisations volontaires de la société civile, investissez le fichier électoral en apportant les corrections nécessaires, encourager les jeunes à aller retirer leurs cartes d'électeurs. Anticiper sur la présence suffisante de mandataires en exploitant la carte électorale y compris les lieux de vote sous forme d'abris provisoirs ou mobiles. Je sais qu'on le fait puisque je suis sur le terrain mais il faut accentuer la cadence.
Appeler à la mobilisation citoyenne pour que tous les électeurs soient prêts et moblisés le jour ji.
Ngor Jegaan
En Février, 2024 (19:25 PM)Fils
En Février, 2024 (19:52 PM)Moussa Sake
En Février, 2024 (20:05 PM)La Vérité
En Février, 2024 (20:46 PM)Diaraaf
En Février, 2024 (21:56 PM)Mohamed Lo
En Février, 2024 (11:08 AM)Participer à la Discussion