Les études des accidents de la route révèlent que « sur la totalité des accidents survenus dans le monde, les 90% se sont produits en Afrique ». Selon le ministre des télécommunications, M. Abdourahim Agne « les accidents de la route sont considérés comme une épidémie mondiale a évolution rapide, avec une mortalité comparable a celle du paludisme et de la tuberculose ».
Les accidents de la route coûtent cher à nos Etats. De l'avis du ministre Agne «les accidents de la circulation entraînent un coût annuel de plus de 65 milliards de dollars américain, soit davantage le montant total reçu par les pays a revenu faible ou intermédiaire au titre de l'aide au développement ».
Ainsi, ce forum se veut selon les initiateurs une plate-forme d'échange d'expériences pour les bonnes pratiques dans la perspective de la mise en place des politiques objectives en matière de réduction des accidents et de leur gravité, mais aussi faire un bilan et la fixation d'objectifs communs à l'heure où le monde place la sécurité routière comme une priorité absolue.
Mieux, ils estiment que ce forum « répond donc à une nouvelle urgence de santé publique et de développement : mobiliser, afin de renverser les prévisions d'augmentation de 65% de la mortalité routière sur les routes des pays en développement dans les quinze prochaines années ». En outre, l'organisation de ce forum régional souligne les acteurs « marque l'engagement ferme du Sénégal dans cette « décennie d'actions pour la sécurité routière » voté par résolution aux Nations Unies.
Il s'agit désormais d'intégrer effectivement la sécurité routière comme projet et facteur de développement ». Enfin, plusieurs acteurs venus des pays africains participent à cette rencontre, notamment les parties prenantes, les pouvoirs publics en charge du secteur pour la Région et les institutions internationales.
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