Saint-Louis, accueille la 12e édition du festival international Métissons, du 25 au 26 novembre. Ce rendez-vous culturel regroupe des artistes venus de plusieurs contrées du monde. Cette année, l'innovation majeure est marquée par la forte présence de stars planétaires et d’artistes locaux comme l'orchestre Gounéyi et Index Nioul Kouk.
Métissons va offrir aux festivaliers et à la population locale un panel sur l'industrie et la créative culturelle, deux jours de musiques métissées à l’Institut français de Saint-Louis et dans les restaurants et hôtels de la ville.
Faisant partie de l'agenda culturel de la capitale du Nord depuis 2009, ce festival métissé de talents se veut un révélateur d'artistes de tous horizons. Avec des concerts, expositions, rencontres et conférences, il offre chaque année une programmation pleine de surprises sur deux jours.
Selon Ababacar Guèye, le directeur du festival, Métissons participe à l'économie de la ville de Saint-Louis, avec l'arrivée massive de touristes qui vont remplir les réceptifs.
"Actuellement, les hôtels sont pleins, les réservations sont déjà faites. Même les vendeurs d'arachides savent qu’il y a un évènement à Saint-Louis. On a fait exprès de l'organiser pour participer à la valorisation touristique de la ville de Saint-Louis".
Mais à quelques jours de l'évènement, le comité d'organisation n'a pas encore eu le financement pour une bonne réussite du festival.
Selon M. Guèye, c'est une coopération étrangère qui tient les bourses du festival, pour le moment. Les institutions locales n'ont pas encore réagi.
5 Commentaires
Si, si ! C'est un problème.
Trop En Retard
En Novembre, 2022 (00:16 AM)était en avance sur bcp de villes du continent africain mais elle est
aujourd'hui une des villes les plus pauvres du continent
A part les services administratifs et des festivals, il n'y a rien
dans cette ville. C'est triste de voir que tous les beaux Batiment de la ville
y compris la gouvernance et même le pont Faidherbe y compris les écoles et lycées sont en ruines.
Les autorités locales n'ont même pas été foutu de sauvegarder les patrimoines immobiliers de la ville ni le cadre de vie qui a longtemps fait de cette ville l'une des villes belles du Sénégal où il faisait bon vivre
Saint Louis avait un agréable climat, un joli cadre de vie, du bon poisson,
des fruits, de bonnes écoles et tout ce
qui offrait une belle vie à ses habitants mais aujourd'hui comme toutes les villes sénégalaises, elle est devenue sale, encombrée, mal aménagée, polluées avec des plages sales etc.
C'est triste de voir ce qu'est devenu Saint Louis, Il est temps que les Saint Louisiens se lèvent et reprennent tous la reconstruction de leur ville et en fassent un havre de paix et de vie
afin que la ville retourne son lustre d'antan.
Julio_parigot
En Novembre, 2022 (07:03 AM)J'étais élève au Lycée Cheikh O. Tall, j'habitais au quartier Sor vers l'ancien siège de la SAED et je parcourais tous les matins plusieurs km à pieds pour rejoindre mon beau lycée en traversant le long Pont Faidherbe avec son vent glacial qui me réveillait en me caressant le visage. Quel plaisir pour moi et mes amis que de traverser tous les matins le Pont Faidherbe pour rejoindre le lycée LCOFT en croisant nos camarades du lycée Charles de Gaulle venant de l'île et allant dans l'autre sens. C'était un vrai défilé de mode et on prenait plaisir à matter les belles filles élèves des différents lycées et collèges de St Louis à savoir LCOFT, De Gaulle, Ameth Fall, Peytavin et autres collèges qui traversaient tous le Pont Faidherbe dans les 2 sens pour rejoindre leurs écoles. Et sur tous ces jeunes et beaux visages se lisaient la joie, le sourire et l'envie d'aller à l'école retrouver ses amis, ses professeurs, ses surveillants et tout le staff des établissements qui faisaient tourner la machine.
Je descendais du pont presque toujours vers 7h45 et longeait l'hôtel de la Poste, ensuite le magasin de chaussures BATA tout en vitre à ma droite avec l'imposante Maison Blanche de la gouvernance à droite, ensuite se présentait la grande avenue qui passe devant la gouvernance que je traversais pour rejoindre une petite rue où se trouvait les bureaux de la Sécurité Sociale si je me trompe pas et enfin me voici devant la grande cours externe du lycée LCOFT vers 07h50 mais les élèves doivent encore faire un grand détour pour aller prendre l'entrée du lycée réservée aux élèves. A l'angle de la cour externe du lycée se trouvait le Pont de Guët Ndar où s'asseyait tous les matins un Monsieur qui était aveugle et qui chantait à voix haute de très beaux versets de coran dont les échos me reviennent encore et avec lesquels j'entrais vers 07h55 dans mon lycée adoré après avoir croisé le regard scruteur du censeur Mr Bâ avec sa légendaire moustache, un grand monsieur de petite taille qui connaissait quasiment le nom des milliers d'élèves de son lycée et qui nous invitait à presser le pas. Et là je me disais ça y est le travail va commencer mais il fallait auparavant discuter rapidement, se chamailler un peu et échanger un doux et bref regard avec la fille de la classe d'à côté dont on était follement amoureux 🥰 sans oser franchir le pas pour aller le lui dire. Pas grave, je sais, elle sait et cela suffisait largement pour illuminer ma journée. Aahh qu'est ce que cette vie de jeune lycéen à Saint Louis venant d'une petite ville du Nord du Sénégal était belle. J'adorais cette époque de Saint Louis et J'ai à chaque fois des frissons quand je me remémore de cette période de ma vie à St Louis qui fait partie des plus belles années de ma vie. On n'avait pas grand chose à l'époque mais qu'est-ce qu'on était heureux d'aller tous les matins au lycée en traversant le Pont Faidherbe. J'ai couronné mes 4 années au LCOFT par un baccalauréat D avec Mention BIEN mais aussi une année blanche en 1988. Vraiment heureux d'avoir vécu ces belles années à Saint Louis 🥰🥰
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En Novembre, 2022 (07:53 AM)