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AFFAIRE ADY NIANG / SGBS - Menace de saisie de 11 villas de la Soseprim : Les propriétaires mettent en garde la banque

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AFFAIRE ADY NIANG / SGBS - Menace de saisie de 11 villas de la Soseprim : Les propriétaires mettent en garde la banque

Si l’on en croit les résidents des 11 villas de la Cité Ady Niang sise à Hann, la Société générale de banques au Sénégal devrait chercher ailleurs car, les maisons ne sont plus la propriété de M. Niang. Ainsi, ils demandent qu’on les mette à l’écart du problème et que leurs maisons ne soient plus ciblées par une quelconque procédure de saisie par de la Sgbs.

Les dégâts collatéraux du conflit qui oppose les époux Niang à la Société générale de banques au Sénégal (Sgbs) sont, déjà, enregistrés. Le commandement de payer valant saisie réelle sur les 11 villas de la Cité Ady Niang brandie par l’avocat de la Sgbs pour prouver la créance que la Soseprim doit à la banque a fait monter les résidents de cette cité sur leurs grands chevaux. (Voir notre édition d’hier). En effet, Me El Hadj Omar Youm, défendant les intérêts de la banque dirigée par Sandi Gillio, révélait que ces 11 villas font l’objet de saisie et qu’elles seront destinées à la vente car «l’administrateur de la Société sénégalaise de promotion immobilière (Soseprim), Ady Niang, doit plus d’un milliard de francs Cfa à l’établissement financier». Cet argument évoqué par Me Youm a ému les habitants de la Cité Ady Niang.

Selon ces derniers, le conseil de la Sgbs fait «un mélange de genre». Car, martèlent-ils d’entrée : «Les résidences en question ne sont plus la propriété de M. Niang. Ce sont nos maisons. Nous sommes les propriétaires.» Brandissant des pièces justifiant l’acquisition des résidences, les propriétaires expliquent que «ces maisons avaient fait l’objet d’un contrat de location-vente depuis 1974. Des cautions avaient été déposées auprès de la Soseprim et nous avons honoré le versement mensuel pendant près de 20 ans». D’ailleurs, ajoutent-ils, «les créances ont été soldées il y a, au moins, cinq à six ans». Ainsi, les propriétaires des villas soutiennent que «la Société générale essaie de divertir et de nous dresser contre Ady Niang lorsqu’elle bloque les documents du titre foncier sous prétexte que la cité est sous hypothèque. Ce qui est faux».

De même, ils se démarquent du différent qui oppose leur ancien promoteur immobilier à la banque. «Qu’on ne nous mêle pas à cette histoire qui ne nous regarde pas. Ils n’ont qu’à régler leur problème et laisser nos maisons acquises légalement après des années de sacrifices», pestent-ils. Selon les habitants de la Cité, c’est «la Sgbs qui cherche à nous créer des difficultés» mais, ils assurent ne pas ressentir cette pression. «Nous userons de nos droits pour préserver nos biens. Nous n’accepterons jamais d’être pris en otage par la banque qui use de manœuvres pour retarder l’exécution de la condamnation à laquelle elle doit se soumettre», font-ils remarquer.

Outre ces mises au point destinées à la banque, les propriétaires de la Cité somment Ady Niang de «précipiter la procédure afin qu’ils rentrent en possession de leur titre de propriété». Ainsi, après que des commandements de payer valant saisie réelle leur ont été notifiés par Me Malick Sèye Fall pour le compte de la Sgbs, les propriétaires des 11 villas ciblées par la saisie ont interpellé à Ady Niang. Ce dernier, à travers une correspondance adressée à ses clients à la date du 24 février 2006 rassure : «Par ordonnance rendue par le président du Tribunal régional hors classe de Dakar, désormais seul compétent en vertu de l’Acte uniforme sur les voies d’exécution de l’Ohada, notamment, en date du 17 janvier 2005, non frappée d’appel dans les délais, la saisie conservatoire de créance tentée par la Société générale sur les dites villas a été définitivement annulée.» Et M. Niang d’ajouter, dans sa lettre, avoir «engagé une procédure en mainlevée du commandement qui vous (Ndrl : les propriétaires) et qui me vise également». Selon Ady Niang, par cet acte, «la Sgbs persiste dans ses manœuvres, en désespoir de cause pour ne pas payer les sommes qu’elle me doit».

PRECISION

Dans l’article d’hier, traitant de la saisie et de la vente prochaine de trois immeubles de la Sgbs, il a été dit par erreur que la Direction de la conservation des sols a donné son visa à l’autorisation de vente desdits immeubles. Il s’agit plutôt de la Direction de la conservation foncière. Nous nous excusons auprès de nos lecteurs pour cette méprise, que certains, nous en sommes sûrs, auront corrigé d’eux-mêmes. La rédaction

 



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