APRES AVOIR RENCONTRE KARIM WADE, ABDOULAYE DIOP, SAMUEL SARR… Le Fmi flingue Abdoulaye Wade !

Norbert Funke (Fmi) qui a séjourné au Sénégal du 4 au 18 novembre 2009 pour mener les discussions au titre de la quatrième revue du programme au titre de l’Instrument de soutien à la politique économique (ISPE) et de la deuxième revue de l’accord au titre de la Facilité de protection contre les chocs exogènes (FCE) révèle que «l’économie du Sénégal est touchée par la crise financière mondiale et des chocs intérieurs». A l’en croire, le taux de croissance, qui se situait au niveau déjà faible de 2½ % en 2008, devrait tomber à 1¼ % en 2009».
 
Une mission du Fonds monétaire international (FMI) dirigée par Norbert Funke a séjourné au Sénégal du 4 au 18 novembre 2009 pour mener les discussions au titre de la quatrième revue du programme au titre de l’Instrument de soutien à la politique économique (ISPE) et de la deuxième revue de l’accord au titre de la Facilité de protection contre les chocs exogènes (FCE). La mission a rencontré le Ministre d’État, Ministre de l’économie et des finances, M. Abdoulaye Diop, le Ministre délégué chargé du budget, M. Abdoulaye Diop, le Ministre d’État chargé de la coopération internationale et des infrastructures, M. Karim Wade, le Ministre de l’énergie, M. Samuel Sarr, le Ministre de l’Agriculture, Mme Fatou Gaye Sarr, le Directeur national de la BCEAO, Mme Fatimatou Zahra Diop, ainsi que d’autres hauts fonctionnaires. A près discussion, Norbert Funke a déclaré que «l’économie du Sénégal est touchée par des chocs intérieurs. Selon lui, l’activité a été ralentie. Pis, soutient l’envoyé du Fmi, «les envois de fonds des travailleurs expatriés sont sous pression et les recettes fiscales sont plus faibles que prévu». Au second semestre de cette année, note le document, «l’économie a en outre souffert de pénuries d’électricité et d’inondations dans des zones urbaines».
 
Néanmoins, note le document, «tous les critères d’évaluation quantitatifs ont été respectés et les principaux repères structurels ont été observés». Mieux, souligne Norbert Funke le stock des factures impayées du gouvernement au sein de la chaîne normale de la dépense a été régularisé. Ainsi, la mission a salué les progrès réalisés dans les réformes visant à améliorer la gestion des finances publiques. A e croire M. Funke, «le budget 2010 vise à trouver un équilibre entre les contraintes de financement d’une part et la promotion de l’investissement et la protection des dépenses prioritaires d’autre part».D’ailleurs, selon les hypothèses macroéconomiques de la mission, «le budget implique que le déficit budgétaire pourrait augmenter et atteindre environ 5 % du PIB en 2010». Le fonctionnaire du Fmi pense qu’une telle expansion budgétaire modérée permettrait de soutenir la demande et ne mettrait pas en péril la viabilité de la dette à moyen terme du Sénégal. Selon lui, le gouvernement a confirmé son intention de comptabiliser tous les engagements extrabudgétaires passés et de régler la dette des organismes publics le plus tôt possible.