NETTALI.NET- A quelque chose, malheur est bon. Cette adage colle parfaitement aux nouvelles mesures prises par le chef de l’Etat. Sans doute hanté par le spectre des dépassements budgétaires de l’exercice 2008 (62 milliards) qui avait valu au ministre Ibrahima Sarr son limogeage, le président Wade a assuré que « le gouvernement n’exécutera plus de dépenses inscrites dans son budget sans au préalable obtenir l’autorisation du ministère du Budget ».Inscrivant ces dépassements budgétaires dans le cadre d’n ’’accident passager’’ de l’histoire du Sénégal.
S’adressant aux autorités gouvernementales, le président a indiqué : « Il vous est interdit désormais d’instruire des dépenses sans avoir le feu vert du ministre du Budget » avant d’ajouter : « Désormais, nous allons gouverner dans le respect strict du budget’’. Cette déclaration sonne comme un aveu d’échec et conforte la position des députés Cheikh Bamba Dièye et Ndèye Fatou Touré. Lors de l’adoption de la loi de finances rectificative par l’Assemblée nationale, ces deux parlementaires l’ avait rejeté et dénoncé les dépassements qu’ils avaient qualifié de dépenses de prestige. Cette loi de finances rectificative était constituée de 1.651,7 milliards de francs CFA en recettes et 1.688,1 milliards en dépenses, soit un déficit prévisible de 36,4 milliards de francs.
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