M. Diop «Decroix» espère sans doute, par cette affirmation, rassurer les ménages durement affectés par le coût de la vie qui connaît une forte hausse ces derniers temps. Car au Sénégal, depuis un certain temps, la sortie du représentant de l’institution de Bretton Woods semble avoir créé une certaine psychose.
M. Alex Segura avait, on se le rappelle, suggéré à l’Etat la suppression de la subvention sur certaines denrées, hormis le riz et le pétrole lampant qui, selon lui, ont des effets induits sur les ménages les plus pauvres, surtout les ruraux. La subvention sur les denrées pourrait atteindre, si l’on n’y prend garde, les «200 milliards en 2008». Un coût jugé «énorme pour le Trésor public». Dans la même foulée, M. Segura n’avait pas manqué de rectifier un haut fonctionnaire du ministère du Commerce, qui semblait minimiser «l’impact» de ces subventions sur l’économie nationale. A l’endroit de ce dernier et de ses semblables, il avait déclaré : «Ces gens n’ont pas d’éléments pour faire ce type de réflexion.» 
Venu présider la cérémonie de lancement de la 18e édition de la Foire internationale de Dakar, hier au Centre international de commerce et d’échanges du Sénégal (Cices), le ministre du Commerce, Mamadou Diop «Decroix» a été interpellé sur la récente sortie du représentant du Fonds monétaire international (Fmi) dans les colonnes du journal Le Quotidien, où Alex Segura préconisait la suppression de la subvention sur certains produits de base. Sur ce point, le ministre affirme : «J’ai rencontré, hier (le mardi, Ndlr), M. Segura. Nous avons eu une discussion très intéressante entre intellectuels. Mais les questions (probable suppression de la subvention) que vous abordez, ne sont pas à l’ordre du jour.»
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