BASSIN DE L’ANAMBE- FAUTE DE CARBURANT - 480 sur 1821 hectares de riz menacés d'assèchement

Dans le bassin de l'anambé 480 hectares de riz emblavés sont menacés d'assèchement généralisé. Cette situation qui a fini de susciter la colère des producteurs du bassin est due à une rupture de l'approvisionnement en carburant. Les producteurs, mécontents de voir « pourrir » le fruit de leur dur labeur, renvoient dos à dos le ministère de l'Agriculture et la Sodagri qu'ils accusent d'être à l’origine de cette catastrophe en vue.

L'inquiétude et la colère montent au sein des producteurs du bassin de l'anambé. Dans cette zone agricole où la culture de contre saison à démarré depuis le 15 septembre dernier à travers le programme rêva, 480 hectares sur les 1821 déjà emblavés sont menacés d'assèchement généralisé. Une situation due à une rupture de l'approvisionnement de gasoil. Les producteurs las de se demander qui de la Sodagri ou du ministère de l'Agriculture est responsable de ce dysfonctionnement, désignent du doigt les Selon landing Diémé, président de la fédération des producteurs du bassin de l'anambé qui s'exprimait au cours d'un point de presse tenu samedi dernier, 16 janvier, "le programme réva est malade et est en panne de carburant dans le secteur 5 de dialakégny où plus de 480 ha de riz sont menacés d'assèchement généralisé faute de carburant". Et de poursuivre en soutenant que « les seuls 17.000 Litres que nous avions reçus dataient de la période d'avant le 27 novembre dernier, et du 27 novembre au 16 décembre jusqu’à ce jour, plus rien, le sol est sec », regrette-t-il. Monsieur Diémé et ses camarades croient savoir qu'au vu de tous ces ratés, « le programme réva est malade du manque de suivi et des discours pompeux de ses concepteurs ».

Ces riziculteurs déplorent également ce qu'ils appellent l'absence totale d'initiatives dans le cadre d'une nouvelle politique de relance des activités du bassin. Toujours selon eux, cette situation est due essentiellement au manque d'initiatives novatrices qui puissent donner une impulsion nouvelle et booster le développement du bassin. Interpellé ce samedi après midi sur la question, Aziz Fall le coordonnateur du projet à préféré garder le silence et dénoncer tout simplement ce qu'il appelle la "mauvaise foi" de ceux qui avancent de telles allégations. Rappelons que cette énième crise intervient juste deux semaines après que les baye fall agriculteurs ont dénoncé eux aussi l'absence de financement de leur programme de contre saison. Le moins que l’on puisse dire c'est que la situation devient de plus en plus tendue dans ce bassin agricole où les revendications diverses et multiformes sans solutions commencent à irriter les producteurs déjà à bout de patience.