L’élan post-Covid du commerce international s’essouffle. En 2025, le commerce mondial devrait croître de seulement 3 %, selon l’Organisation mondiale du commerce (OMC), contre 3,4 % en 2024. Ce niveau reste bien inférieur à la moyenne annuelle de 4,9 % observée entre 2000 et 2019, traduisant une dynamique en berne malgré la reprise espérée.
Tensions géopolitiques, hausse des barrières tarifaires, incertitudes électorales : autant de facteurs qui pèsent sur les chaînes d’approvisionnement et freinent les flux de biens et services. Le climat mondial refroidit les investissements et pousse à des arbitrages plus prudents en matière d’import-export.
Les pays en développement, fortement tributaires du commerce extérieur pour financer leur croissance, sont les premiers touchés. En Afrique, ce ralentissement agit comme un révélateur : face à des partenaires moins stables, la diversification, l’intégration régionale et la montée en gamme des exportations apparaissent comme des leviers stratégiques pour renforcer la résilience économique.
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