En conférence de presse au complexe culturel Léopold Sédar Senghor, l’Association des consommateurs du Sénégal (Ascosen) a fait des propositions de sortie de crise visant à améliorer les conditions d’existence des Sénégalais.
Face à ce qu’elle appelle « le mal vivre des Sénégalais », l’Ascosen a émis trois propositions. Sur la question des inondations, elle propose la mise en place de canaux à ciel ouvert du nord au sud de la presqu’île. Ces canaux seront dénommés « méridiens » et vont raccorder les bassins de rétention, les lacs et les zones humides et drainer les eaux vers la mer. Ils seront renforcés par des canalisations de moyenne et petite envergure, pour parachever l’assainissement des quartiers inondés. Momar Ndao et ses camarades préconisent l’utilisation du génie militaire avec à la clé des investissements humains. Ensuite, l’ascosen propose une politique de maîtrise de l’inflation par « une lutte contre les pratiques des spéculateurs économiques mus par l’appât du gain », la mise en place d’une politique fiscale plus adéquate sur certains produits avec un niveau de taxes acceptable, notamment sur les hydrocarbures ; une régulation du marché des prix des produits de première nécessité administrée de manière efficace ; la mise en place d’un service de volontaires de la consommation ; une plus grande implication des autres corps de contrôle (police, gendarmerie) dans la lutte contre la spéculation, etc. La dernière proposition consiste à veiller sur la qualité des produits. « Bien que le ministère du commerce dispose d’un laboratoire dernier cri permettant d’effectuer la totalité des analyses bactériologiques et chimiques, il existe des imperfections », selon les consommateurs. L’ascosen propose la mise en place de crédits nécessaires au bon fonctionnement et à la maintenance des équipements, l’évolution indispensable de son statut et la mise en oeuvre de sessions de formation des agents sur les normes sénégalaises et internationales.
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