Un montant de 1,7 milliards de dollars, soit environ 85 milliards Cfa a été débloqué par la Communauté internationale pour appuyer la lutte contre la grippe aviaire dans les pays pauvres. La révélation a été faite hier à Dakar, par le chef de la délégation des députés français en tournée dans deux pays africains, le Mali et le Sénégal.
Lors de leur rencontre avec la presse, la délégation des parlementaires français a exprimé toute sa satisfaction pour le dispositif mis en place par l’Etat du Sénégal, pour prévenir l’épidémie dont le virus commence à faire une percée inquiétante en Afrique. Toutefois, ils ont lancé un appel pour la réaction urgente de la communauté internationale face aux risques des conséquences graves de l’épidémie sur la santé publique.
Une délégation de députés français en visite au Sénégal, dans le cadre d’une tournée africaine pour s’enquérir de l’évolution de la grippe aviaire, a révélé hier devant la presse sa décision de battre campagne pour que les pays africains puissent bénéficier de l’important fonds dégagé par la communauté internationale pour appuyer la lutte contre le fléau.
Selon la délégation française, le fonds a été dégagé lors de la conférence tenue à Pékin (Chine) les 17 et 18 janvier dernier. Les parlementaires français se disent cependant inquiets du fait que l’Afrique n’ait pas pu encore accéder à cet important fonds destiné à prévenir la grippe Aviaire dans les pays qui ne sont pas encore touchés par la maladie. Aussi, ils promettent, dès leur retour en France de saisir leur parlement et l’Union européenne afin que les organismes internationaux réagissent face à l’urgence que présente le continent africain dont certains pays sont touchés par la grippe aviaire. Car, rappellent-ils, l’argent a déjà été versé à des organismes internationaux, et qui est destiné à des pays qui en ont besoin. Certes, reconnaissent-ils, au moment de la collecte des fonds, l’Afrique n’était pas touchée par l’épidémie. Ce qui n’est plus le cas, aujourd’hui, disent-ils, d’autant plus que le virus est bien présent au Nigeria et au Niger, deux pays qui n’ont jusqu’ici reçu aucun appui pour lutter contre le fléau.
La délégation des parlementaires français qui est composée par deux médecins, deux vétérinaires et une sage-femme, est conduite par le médecin-député Jean Marie Le Guen.
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