Les hausses les plus importantes concernent le supercarburant qui passe de 717 francs le litre à 735 francs Cfa alors que le nouveau prix au litre de l’essence ordinaire est de 702 francs. Le gasoil aussi connaît une hausse de 28 francs, le prix au litre étant passé de 640 francs Cfa à 668 francs. L’Essence pirogue passe de 536 à 554 francs Cfa. Le pétrole lampant de 520 à 550 francs Cfa.
La nouvelle structure des prix des hydrocarbures est dictée par le "yo-yo vertigineux du baril", peut lire dans le même document .
Néanmoins, indique le communiqué, le Gouvernement a pris des mesures conservatoires, en limitant "les prix à des niveaux inférieurs à leurs valeurs réelles notamment sur les produits tels que : les essences, du pétrole lampant, du gasoil, du diesel, des fuels, du distillat tag, du kérosène et du naphta". Avec comme résultat visé, "de ne pas répercuter toute la hausse". C’est ainsi que "les mesures prises par le Gouvernement dans la dynamique de réduire les prix des denrées de première nécessité, s’étendent aux emballages de 2,7 et 6 kg du gaz butane dont les prix sont maintenus respectivement à 1.000 FCFA et à 2.500 FCFA".
Les prix des hydrocarbures raffinés "font l’objet d’un ajustement automatique toutes les quatre semaines, sur la base des évolutions enregistrées au niveau des cours internationaux".
Depuis un an, la flambée des prix des hydrocarbures frappe durement les sénégalais. Ce qui se traduit par des hausses répétées des prix du carburant (gasoil, essence) mais aussi du gaz butane utilisé par les ménages sénégalais. Le gouvernement justifie ses hausses par la flambée des cours du baril de pétrole.
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