PREMIÈRE PHASE DU PLAN REVA

"Le plan Reva commence à faire ses preuves. Il entre dans la phase active". C'est en ces termes que le Ministre de l'Agriculture, de l'Hydraulique Rurale et de la Sécurité Alimentaire s'est félicité, mardi dernier, à l'issue de la signature des 3 protocoles d'accords

Par cette signature, le ministre a estimé qu’avec ces protocoles d'accords entre l'Inde et le Sénégal plus rien ne va compromettre la réalisation dudit plan. Le document paraphé concerne la première phase du "Team Line" pour le démarrage effectif de la première phase des pôles d'émergence agricole intégrés du plan. Il porte sur environ 42 milliards de Fcfa.

Selon, M. Senghor, le plan prend son envol, dans la mesure où il suscite un engouement total à travers le monde. "Les grands organes de presse du monde viennent tous les jours à ma rencontre pour que je leur accorde une interview par rapport au plan Reva. Je pense que c’est du jamais vu dans l'histoire du Sénégal", a-t-il expliqué, affirmant que les protocoles vont donner un nouvel élan avec la réalisation de 500 pôles d'émergences.

"Nous allons importer 10.000 vaches laitières et 150 tracteurs à la première année au Sénégal. Nous allons apporter de nouvelles technologies et allons former les paysans", a précisé le Président de la coopérative des banques spécialisées dans l'agriculture de l'Inde. Pour la délégation indienne, le plan Reva leur rappelle la révolution verte chez eux en 1972.

Cette révolution a permis à l'Inde d'arriver non seulement à une autosuffisance alimentaire mais aussi à l'exportation de ses productions. Par ailleurs, M. Senghor a révélé que le gouvernement d'Espagne, après avoir vu les pôles inaugurés par le roi du Maroc a annoncé sa contribution de 13 milliards de Fcfa. Celui d'Italie a promis 10 milliards de Fcfa.

"Le plan est harmonieusement reparti sur tout l'ensemble du territoire. Dans chaque communauté rurale, il y aura au moins un pôle d'émergence agricole. Dans chaque département aussi il y aura au moins un pôle de type agro-sylvo-pastorale", a-t-il indiqué. En ce qui concerne les pôles piscicoles et aquacole dit-on, ils ont ciblé d'abord les zones traditionnelles de production et élargi aux autres zones en créant des bassins de rétentions d'eau.