Le quinquennat de Me Wade démarre sous de bons auspices. À peine réélu, le président Abdoulaye Wade a instruit son Premier ministre, Macky Sall, de mener avec les partenaires du secteur privé des discussions pour aboutir à des propositions concrètes de baisse des prix des denrées de première nécessité. Me Wade veut répondre positivement au nouveau slogan “ Dooli gnu ” chanté durant la campagne électorale.
Les ménages sénégalais vont bénéficier de mesures tendant à les soulager dans leur pouvoir d’achat. C’est ce qui se dégage de la réunion entre le gouvernement et les partenaires du secteur privé national, présidée, hier, à la Primature, par le Premier ministre, Macky Sall.
C’est son directeur de Cabinet qui a fait l’économie des discussions devant la presse. Mohamet Dione a précisé que cette rencontre se tient sur instruction du président de la République. Le gouvernement a souhaité associer les autres acteurs impliqués dans la définition des prix pour étudier les possibilités de leur baisse, surtout pour ceux des denrées de première nécessité. Dans les prochains jours, les propositions issues de cette concertation seront formulées pour être soumises au président de la République, Me Abdoulaye Wade. Le directeur de Cabinet du Premier ministre a indiqué que, dans quelques jours, le panier de la ménagère sera soulagé par une baisse des prix des denrées de première nécessité comme le riz, le sucre, le gaz ou encore l’huile.
Mohamet Dione a ajouté que l’État a déjà formulé des propositions concrètes devant les partenaires du secteur privé. Pour le moment, rien n’a encore été arrêté. Mais, il reste optimiste, car deux leviers ont été identifiés pour faire baisser les prix. De son côté, l’État compte sur la fiscalité avec les taxes de douane ou taxes intérieures pour soulager les ménages. Le gouvernement a invité le secteur privé à étudier de son côté les possibilités de baisse sur les marges commerciales et bénéficiaires.
Mohamet Dione a soutenu que le Premier ministre, Macky Sall, n’a pas perdu de vue, au cours des discussions, la nécessité de protéger les productions locales comme le riz. Les nouvelles mesures fiscales prendront en compte la concurrence des produits locaux qui ont besoin d’être protégés. Le riz local continuera à bénéficier de la garantie d’achat auprès du Commissariat à la sécurité alimentaire (Csa).
La rencontre d’hier a enregistré la participation des ministres Habib Sy, Farba Senghor et Christian Sina Diatta ainsi que plusieurs directeurs de Cabinet ministériels. Des acteurs du secteur privé national comme l’importateur de riz, Bocar Samba Dièye, ont aussi participé à la réunion.
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