La Senelec,
Gti et les pétroliers sont toujours en négociations pour finaliser l'accord de
rachat de la centrale électrique. D'ailleurs, aujourd'hui, l'Etat et les
actionnaires de Gti doivent se rencontrer pour peut-être mettre la touche
finale.
Gti, le fournisseur privé d'électricité de la Senelec, est-il en mesure
de revenir dans le réseau de ce dernier au 1er avril, comme convenu lors des
négociations pour le rachat de la centrale ? Cheikhou Cissé, Directeur de la
communication de la Senelec,
même s'il précise qu'il est loin du dossier parce qu'alité, signale que «les
négociations sont en cours et ne sont pas encore terminées». Mais,
précise-t-il, «ça peut se faire au 1er avril». Mais, selon d'autres voix
autorisées à la Senelec,
«les négociations sont en voie de finalisation. Il y a même une visioconférence
prévue aujourd'hui avec les actionnaires de Gti».
Du côté de Gti, l'on assure que le matériel est bien testé
et prêt à fonctionner. Non sans préciser que la signature du contrat sur le
combustible fait que, même si la centrale démarrait le 1er avril, elle ne peut
«fonctionner que deux heures». Gti attend en fait que la Senelec lui fournisse du
combustible. Mais cette dernière fait savoir qu'elle ne peut le faire
actuellement, sans un contrat signé, sous peine d'être «poursuivie par les
pétroliers qui doivent encore fournir le combustible».
Seulement, nos interlocuteurs font savoir qu'il y a en fait
trois types de négociations dans ce processus de rachat de 90% des actions de
Gti. Il y a, d'une part, la
Senelec et Gti qui «ont presque fini de négocier. Gti a
essayé son transformateur qui est bon et est prêt à livrer l'énergie». D'un
autre, il y a des discussions entre l'État et Gti, notamment ses actionnaires,
pour «le rachat des 90% d'actions.
Ce sont des négociations qui ne concernent
pas directement la Senelec»,
assurent nos interlocuteurs. Et en dernier, il y a des pourparlers «entre
Senelec-Gti et les pétroliers pour la fourniture de combustible». Nos sources
précisent que ces dernières négociations sont faites dans l'optique «du passage
du fuel lourd utilisé au gaz naturel dans moins de 6 mois». Une option qui
permettrait de faire, d'après les simulations, «une économie de 3 milliards de
francs Cfa par an». Mieux, le gaz étant «une énergie propre», la durée de vie
des machines sera ainsi «plus longue».
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Auteur: Bachir FOFANA - Maliweb.net
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