Niokolo Koba, 23 nov (APS) - Le ministère du Tourisme écarte toute idée de privatisation du parc national du Niokolo Koba, mais demande l’implication du privé dans la promotion touristique, a déclaré le commandant Samuel Diémé, conservateur dudit parc.
M. Diémé a fait cette précision lors d’une visite de presse organisée dans le parc du 19 au 22 novembre, à l’initiative du Groupe ‘’Recherche Environnement et Presse’’ (GREP).
Une visite qui intervient dans un contexte de privatisation des aires protégées, à l’instar de la réserve de Bandia dans la région de Thies (ouest).
‘’Nous sommes favorable à l’implication du privé, mais le modèle de Bandia ne nous convient pas. A Bandia, il n’y a que le privé qui gère cette réserve. Les populations doivent bénéficier des retombées de la privatisation. A Bandia, tel n’est pas le cas’’, a-t-il relevé.
Il a poursuivi : ‘’Le ministère de l’environnement écarte toute privatisation du parc national du Niokolo Koba, mais un partenariat public a été lancé. Certains éléments vont être cédés aux privés, notamment la promotion touristique. L’Etat continuera à assurer son rôle régalien’’.
A l’en croire, laisser la gestion du parc aux privés pourrait créer des dommages, notamment sur la protection de l’environnement.
Selon le commandant Samuel Diémé,’’pour le privé, ce qui compte, c’est le gain’’. D’après lui, avec l’aménagement de nombreuses pistes, les touristes pourraient porter préjudice à l’environnement.
‘’Nous allons étudier les appels d‘offres. Et la meilleure, a-t-il dit, prendra en compte l’aspect environnementalisme, les préoccupations des populations riveraines’’, a-t-il souligné.
ASB/ASG
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