NETTALI - Le feu couve à Dakar-Dem-Dikk où les travailleurs menacent de se croiser les bras si l’Etat du Sénégal n’efface pas l’ardoise de 9 milliards de francs Cfa qu’il doit à la société de transport urbain. El Hadj Mamadou Goudiaby de l’Union démocratique des travailleurs de Dakar Dem Dikk (Udt/3D) qui livre ses chiffres avance que le non-reversement des subventions dans les caisses de la société engendre des perturbations financières qui affectent les travailleurs qui courent derrière des arriérés de salaires.Mamadou Goudiaby estime que l’Etat doit respecte ses engagements. "Dans le dernier protocole d’accord que nous avons signé et qui a mis fin à la grève des travailleurs, l’Etat sengageait à solder ses dettes inhérentes aux compensations financières", avance Mamadou Goudiaby joint au téléphone par nettali.com. Ce dernier d’expliquer que le tickets vendus aux usagers sont subventionnés par l’Etat à plus de 50%. "Il s’y ajoute que les policiers et les gendarmes en paient pas alors que les étudiants bénéficient d’un régime spécial". Sans dénonce ces mesures, M.Goudiaby estime que l’Etat doit respecter ses engagements en reversant les sommes dues à la société. "Nous nous retrouvons dans une situation qui nous porte préjudice. Nous courons derrière 205 millions d’arriérés", révèle-t-il avant d’annoncer un mouvement de grève la semaine prochaine "si on ne nous paie pas".
M.Goudiaby pointe aussi d’autres blocages liés au non reversement des compensations."Nous avons un parc automobile de 408 bus. Mais 110 bus sont immobilisés parce que ne disposant pas de pièces détachées. Il y a aussi 77 bus qui sont au garage à cause des casses", déclare -t-il.
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