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ZONE ÉCONOMIQUE SPÉCIALE DE NDIASS : “ Il n’y a pas d’endettement” rassure le ministre du Budget

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ZONE ÉCONOMIQUE SPÉCIALE DE NDIASS : “ Il n’y a pas d’endettement” rassure le ministre du Budget

Les représentants du peuple ont fait face au ministre du Budget pour être édifiés et édifier les populations suite à une question d’actualité et une question orale relatives à la Plateforme du Millénaire de Diamniadio et à la Zone économique spéciale intégrée. Des questions émanant respectivement des députés Iba Der Thiam et Cheikh Abiboulaye Dièye et, qui ont essentiellement tourné autour des avantages comparés de ces programmes jugés complémentaires par le ministre Ibrahima Sarr.

Si l’argumentaire du Pr Thiam va tout droit aux « raisons du désaccord » qui ont poussé Américains et Sénégalais à renoncer au projet de Diamniadio, et aux termes de l’accord signé avec le nouveau partenaire Jebel Ali Free zone Authority, celui de M Dièye porte sur les informations faisant état d’un endettement vis-à-vis de l’entreprise de Dubaï, en lieu et place de la subvention non remboursable de 400 à 600 milliards du MCA. Toutes les interventions des deux groupes parlementaires et des non inscrits, dont Mbaye Niang, Aliou Dia et Ndèye Fatou Touré ont fortement insisté sur l’espoir suscité, en termes de création d’emplois et de lutte contre la pauvreté. Avant d’apporter les éclairages qui ont « apaisé » les inquiétudes du Pr Iba Der Thiam, le ministre Ibrahima Sarr a fait un bref rappel des fondamentaux de l’économie sénégalaise, pour en déduire que devant l’insuffisance des investissements publics et privés, pour lutter efficacement contre la pauvreté, l’Etat du Sénégal devait prendre des mesures pour l’amélioration du cadre institutionnel et l’allègement de la fiscalité pour les entreprises, afin d’attirer l’investissement direct étranger (IDE). Le ministre du budget affirme alors que la différence fondamentale est que le projet avec le Mca portait exclusivement sur l’aménagement des Vrd du site industriel et des axes routiers, avec un volet habitations et un centre des affaires. Le problème, selon lui, était de savoir « qui va construire et avec quels moyens ? » C’est là qu’intervient Jafza, le leader mondial désireux de redéployer ses activités pour cibler les marchés africain, sud-américain et européen.

Sa stratégie consiste à intégrer l’aéroport, le port, des axes routiers et une zone de libre échange, avec une fiscalité allégée et des procédures rapides. « Nous avons ainsi délimité et sécurisé une zone de 10 000 hectares, pour éviter la spéculation », dira-t-il. Il s’agit d’une concession du foncier entre Ndiass, Yène et Sindia, qui intègre les populations locales (sans déguerpissement), alors que les entreprises qui viendront s’installer ne bénéficieront que de baux. La grande différence étant que Jafza va construire et livrer des infrastructures clés en mains, selon le ministre appuyé par le député Doudou Wade qui a fustigé l’attitude consistant à revenir sur la question d’un prêt à la place du don. Car Ibrahima Sarr a été clair au début comme à la fin de la séance en martelant qu’il n’y aura « aucun endettement pour l’Etat ». Allant plus loin, le ministre a réitéré la disponibilité des 400 milliards du Mca qui seront réorientés, en particulier pour financer l’autoroute à péage et une centrale électrique devant anticiper sur des contraintes énergétiques dans le long terme. Une réponse qui n’a pas eu l’heur de satisfaire le député Cheikh Abiboulaye Dièye convaincu que le Mca s’en détournera pour la même raison qui est que les Américains ne financeront pas un projet privé. De même, en dépit des réponses quant à des concertations prévues pour associer les habitants, le député Aliou Dia s’est enquis de la place des élus locaux et des populations. A titre de comparaison, à Diamniadio qui couvrait 4500 ha bâtis et 6 000 au total, on escomptait créer 4 500 emplois, alors qu’avec le ZESI, ce sont 40 000 emplois directs et 100 000 empois indirects, pour plus de 400 entreprises délocalisées, parmi les plus grandes au monde, selon le ministre du Budget. Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il y a un déficit de communication à combler.
 



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