L’accident mortel qui vient de coûter la vie à Pape Moussa Diouf et Astou Diouf, frère et sœur, âgés respectivement de 18 ans et 25 ans, a endeuillé les kaolackois ce week-end. Ainsi, la question de l’incurie des vélos-taxi, revient sur le tapis.
Ce samedi, aux environs de 20 h 30 mn, Pape enfourche son vélo et porte sa sœur Astou pour se rendre au marché ; chemin faisant, à cause de l’anarchie qui régnait sur la route, Pape et sa sœur ont été fauchés par un camion immatriculé DL 2590 B conduit par le nommé Alioune Dramé. Et l’irréparable se produisit au carrefour de la Route nationale n°1 à la hauteur de la Brigade de la Gendarmerie nationale.
Selon les témoignages recueillis sur place, qui s’accordent sur l’attitude du défunt conducteur de vélomoteur, qui n’a pas respecté le stop préférant virer et redresser sa course, acte qui lui a été fatal, car à l’instant ou il virait, débouchait un camion qui était prioritaire et qui roulait avec allure ; l’inévitable choc eut lieu et l’irréparable aussi.
Le cyclomoteur et sa passagère heurtés de plein fouet ont succombé sur le coup. Les sapeurs pompiers alertés n’ont pu que transférer le corps sans vie des victimes à la morgue de l’hôpital El Hadj Ibrahima Niass, tandis que le chauffeur Alioune Dramé est retenu pour les besoins de l’enquête.
Cet accident macabre relance aujourd’hui le débat sur la circulation à Kaolack et la difficile cohabitation des vélos-taxi et des automobiles sur la route. L’irrespect du code de la route au niveau des panneaux et des feux de signalisation, le refus de porter le casque de sécurité, l’indiscipline verbale, autant de maux dont il urge de venir a bout, car il est évident que le vélo-taxi, même s’il fait partie du paysage pittoresque de la ville, n’en demeure pas moins meurtrier, du fait de certains manquements.
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