Après avoir obtenu le nom d’une dame son adresse, le voleur lui rend visite dans son bureau pour lui subtiliser son téléphone portable et son argent. Mamadou Barro Bâ, âgé de trente-huit ans, avait rencontré une sage-femme à la gare routière Petersen le 20 décembre dernier. La plaignante ne s’est pas présentée à la barre, car ses objets lui ont été rendus. Ce jour-là la dame se trouvait à la gare pour prendre un moyen de transport. Entre temps, les véhicules se faisaient rare, alors les usagers étaient contraints d’attendre. C’est cours d’une causerie que la dame a révélé son identité. Pour Mamadou Baro Bâ, c’est une occasion qu’il ne faut pas rater. Le lendemain, le gus met en exécution un plan qu’il a eu le temps de mûrir pendant la nuit. Il arrive à l’hôpital A.Le Dentec et demande la dame. Il la trouve facilement en train de travailler. Une fois qu’il s’est présenté, la dame le reconnaît et l’accueille dans son bureau.
C’est ainsi qu’elle sera sollicitée pour un service d’urgence. Sans porter un doute quelconque sur le comportement de son visiteur, la sage-femme le laisse tout seul dans le bureau. Le visiteur profite de l’absence de la dame pour fouiller le sac de celle-ci dans lequel il subtilisera le téléphone portable et l’argent qui s’y trouvait. Il ressort précipitamment sur la pointe des pieds. Lorsque la dame revient dans son bureau, curieusement, elle ne retrouve pas son visiteur. En jetant un regard sur son sac ouvert, elle constate que son téléphone portable et l’argent ont disparu. Elle avertit les vigiles qui n’ont pas tardé à mettre la main sur le voleur et le conduisent au commissariat où il a été déféré au parquet. A la barre, le prévenu tenait des arguments contraires aux faits qui lui sont reprochés : « à Petersen, quand j’ai rencontré la dame, elle m’a dit qu’elle est sage-femme, alors je lui ai promis de venir la voir pour le cas de ma femme qui a de problème de santé. C’est ainsi que je suis allé la trouver dans son bureau. Après qu’elle m’a laissé quelques instants dans son bureau, je suis ressorti pour voir un vendeur. C’est de ce lieu que les vigiles m’ont trouvé et accusé de vol, » a déclaré-t-il. Mais le président lui rappellera que le téléphone portable ainsi que l’argent, ont été trouvés dans sa poche. D’ailleurs, lui signifie-t-il « c’est votre femme qui est malade, donc c’est elle qui devait venir, » a ajouté le magistrat. Le procureur a demandé l’application de la loi. Jugement rendu le voleur est condamné à mois ferme.
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