APRÈS UN TRÈS LONG SÉJOUR À L'ÉTRANGER : Il retrouve son épouse mariée à un autre homme et saisit la justice

Suite à une banale histoire, il avait renvoyé sa douce moitié chez elle avant de voyager en Mauritanie pour y tenter sa chance. Sa femme a refait sa vie avec un autre et vit présentement avec lui. Rentré au bercail, le premier mari exige le retour de la femme chez lui et a saisi la justice pour bigamie.

Le tribunal départemental est appelé à trancher une histoire aux allures de bigamie. Las de réclamer celle qu'il considère être son épouse, Madou Coulibaly a porté plainte pour rentrer dans son droit d'époux qu'il a perdu au profit d'un autre.

Il y a quatre ans de cela, l'usine qui l'employait avait mis la clé sous le paillasson. Et Madou Coulibaly, domicilié à la route de Boune, de grossir les rangs des chômeurs. Cela tombe mal : il venait juste de convoler en justes noces avec une jeune fille du nom de Adji Konaté.

Tirant le diable par la queue, l'époux ne peut plus s'acquitter convenablement de ses obligations de chef de famille. La tension s'installe alors entre son épouse et lui, leur union en prend un sacré coup. À la suite d'un énième échange de propos houleux, ponctué par une bagarre entre eux, le mari renvoie sa femme au domicile de ses parents à Guédiawaye. Peu de temps après, Madou Coulibaly voyage à Nouakchott afin d'y gagner sa vie. L'émigrant ne donne pas de ses nouvelles, jusqu'à son retour au bercail le 7 janvier dernier. Et, dès le lendemain, il débarque au domicile des parents d’Adji Konaté avec quelques cadeaux destinés à cette dernière. Mais, en plus de ne pas la trouver sur place, on lui fait savoir qu'il n'a plus d'épouse dans la maison, car il aurait divorcé d'avec elle. La famille ajoute qu’Adji s'est remariée et a rejoint depuis belle lurette son nouveau conjoint.

M. Coulibaly reçoit la nouvelle comme un coup de massue sur la tête. « Je ne me suis jamais séparé d’elle, Adji Konaté est jusqu'à présent mon épouse et personne n'y pourra rien », rétorque-t-il. Ses démarches pour reprendre sa Adji restent infructueuses. Il revient à la justice de trancher l'affaire.