Tentative de vol ou tentative d’assassinat ? Cette question qui taraude encore les esprits ne trouve aucune réponse sur les mobiles de deux individus non identifiés qui ont fait irruption à deux reprises au domicile de Saibo Diaby, au village de Médina Diambéré situé à 5 km de la commune de Vélingara. Une attaque à main armée perpétrée par des malfrats écumant la zone qui vient de rompre l’accalmie relativement longue observée dans cette contrée sud du pays où la porosité des frontières fait encore défaut.
La visite de ces hommes non désirés est précédée par une lettre de menace de mort écrite en langue française et déposée à la mosquée du village. Les quatre personnes citées dans cette lettre ont saisi les éléments de la brigade de gendarmerie de Vélingara qui se sont rendus promptement au village de Médina Diambéré, pour assurer la sécurité des populations de cette bourgade logée en pleine forêt. Il en sera ainsi pendant deux jours. C’est seulement après le départ des pandores qui cherchaient à en découdre avec les bandits transfrontaliers que ces derniers ont fait irruption avec des armes. Et c’est la famille de Saibo Diaby qui a eu la visite de ces malfaiteurs qui ont eu l’audace d’inviter ce dernier à faire le choix entre sa vie et ses biens. Face à la résistance du chef de la famille qui est invulnérable aux coups et autres balles, les gangsters finissent par battre en retraite. Seulement, ils avaient reculé pour mieux sauter. La bande armée reviendra à la charge le surlendemain pour en finir avec la famille des Diaby à Médina Diambéré. Là aussi, Saibo s’est interposé. «Nous nous sommes battus cette fois-ci à main. J’ai réussi à flanquer un couteau à l’un d’eux qui a fui en saignant gravement», nous a confié Saibo Diaby qui craint pour la vie de sa famille et de ses parents malgré le fait qu’il soit invulnérable aux coups de fusils et de couteaux. Les gendarmes de la brigade de Vélingara n’ont pas pour l’instant mis la main sur ces malfrats.
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