Djiby Diop, accusé de viols répétés sur sa nièce âgée de 16 ans et la camarade de cette dernière âgée de 14 ans, a été arrêté, puis déféré au parquet, hier, par la gendarmerie de Sangalkam. Des viols répétés attestés par des certificats médicaux.
Djiby Diop, voilà un individu qu'aucune fille n'aimerait certainement pas avoir comme oncle. Car voilà un oncle qui, à force de lorgner les rondeurs de sa nièce, l'a finalement obligée, sous la menace, à s'offrir à lui. Et ce n'est pas tout, car Oncle Djiby, en véritable chaud lapin, ne se limite pas à sa nièce, les copines de cette dernière sont également dans son viseur. Sacré oncle !
A Bambilor où il réside, le bonhomme était au-dessus de tout soupçon jusqu'au jour où sa nièce F.B, âgée de 16 ans, et qui en avait marre d'être violée par son oncle à tout bout de champ, décida de vendre la mèche. Pour préserver l'honneur de la famille, on obligea la fille à se taire. Mais c'était sans compter avec un informateur qui enfila son boubou et porta ses babouches pour se rendre à la gendarmerie de Sangalkam, dont dépend Bambilor.
Face aux hommes en bleu de Sangalkam, l'informateur vendit la mèche. Il raconta dans les détails les souffrances qu'endurent F.B et sa copine K.D, toutes deux plusieurs fois violées par oncle Djiby et obligées de se taire. Nantie de cette information, la gendarmerie de Sangalkam dépêcha des éléments à Bambilor pour identifier Djiby Diop. Le bonhomme localisé et identifié est alors laissé en liberté au moment où les deux filles sont mises dans un véhicule, puis acheminées auprès d'une gynécologue. «Viols répétés ayant entraîné une perte totale de l'hymen pour les deux filles», tel est le diagnostic de la gynécologue, mentionné sur deux certificats médicaux et qui a du coup précipité l'arrestation de Djiby Diop, suivie de sa conduite à la gendarmerie de Sangalkam.
Sur le modus opérandi utilisé par tonton Djiby pour la violer, elle, et sa copine, F.B explique que son oncle Djiby Diop profitait toujours de l'absence de ses parents du domicile familial pour la violer avant de la menacer de mort. Idem pour sa copine K.D. Mais pourquoi diable ne l'ont-elles pas dénoncé ? A cette question des enquêteurs de la gendarmerie de Sangalkam, les deux filles ont répondu en chœur qu'en plus des menaces de mort de oncle Djiby, des pressions venues de toutes parts les ont obligées à garder le silence.
Cueilli par les hommes en bleu le 31 août dernier, Djiby Diop a été déféré au parquet hier après une prolongation de sa garde à vue pour les besoins de l'enquête.
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