Convaincu qu'on lui a jeté un mauvais sort Il se fait gruger à deux reprises par des charlatans

Après un séjour aux Etats Unis Badou Faye croyant être revenu au bercail sans le vouloir parce que victime d'un mauvais sort, décide de s'attacher les services de deux marabouts. Mal lui en a pris ; puisqu'il a été roulé dans la farine avec à la clé, la perte de beaucoup d'argent. Attiré par les mirages de l'occident, Badou Faye avait réussi à se procurer le fameux sésame qui lui a ouvert les portes du pays de l'oncle Sam. C'est habité d'une foi inébranlable en son destin qu'il débarque à New York. Au terme de quelques mois de galère, la chance lui sourit et il obtient un bon boulot. Tout marchait comme sur des roulettes jusqu'au jour où, revenant de son lieu de travail, il est victime d'un terrible accident de la circulation. Interné dans un hôpital durant plusieurs semaines, dès sa sortie, il rentre au bercail. Seulement, une fois à la maison, il laisse entendre à qui veut bien lui prêter une oreille attentive, que son retour est le résultat d'un mauvais sort qu'une personne malintentionnée lui aurait jeté. Bien que soutenu par ses proches, qui l'invitent à s'en remettre au bon Dieu, il sombre dans une grande désillusion. Tenant vaille que vaille à retourner au pays des « yankees », il fréquente des marabouts. Ceux-ci voulant l'embobiner, lui font croire que ce sont des amis avec qui il cohabitait à New York, qui sont à l'origine de tout ce qui lui est arrivé. Contre la promesse de conjurer le mauvais sort, l'un d'eux lui soutire plus d'un million versé en plusieurs tranches. C'est par la suite qu'il fait la connaissance d'un deuxième charlatan à la plage de Cambérène. Mis en confiance par celui-ci qui lui assure pouvoir le débarrasser du mauvais sort qui le poursuit, il perdra huit cent mille francs tombés dans l'escarcelle du charlatan. Avant de se rendre compte qu'il vient encore de se faire arnaquer. Suivant les conseils d'un parent militaire, il se rend à la police le lundi passé pour porter plainte contre les marabouts dont il ne connaît que les noms de famille (Diédhiou pour le premier et Baldé pour le second). Les recherches entreprises par les limiers sont restées vaines jusqu’à ce jour.