Faits-Divers
Découverte macabre à Rufisque: Le corps d’une commerçante retrouvé dans les buissons derrière l’ex-Usine Bata. .
Le corps sans vie d’une brave mère de famille a été retrouvé abandonné dans des buissons à Rufisque. Le mystère sur l’identité de ou des auteurs reste, pour le moment, entier. Mais l’enquête ouverte à Rufisque, si l’on se réfère à d’autres cas, risque de connaître très bientôt son épilogue. À peine la bande d’agresseurs, violeurs qui écumaient la ville de Rufisque, mise hors d’état de nuire, les populations de Rufisque ont à nouveau été endeuillées. Ce samedi matin, vers 10 heures, des individus, se rendant sur la plage située derrière l’usine Bata, ont découvert gisant dans une mare de sang, le corps sans vie d’une dame âgée d’environ une cinquantaine d’années. Surpris par cette découverte, ces passants, sous le couvert de l’anonymat, alerteront les services du commissaire Mamadou Lamine Niang. Ensuite, comme un énième défi qui lui est lancé, la machine judiciaire, qui a pu en moins de cinq jours, régler des dossiers aussi corsés que ceux qui sont relatés ces derniers temps dans la presse, a été mise en marche. Aussitôt, des agents de la police judiciaire, des sapeurs pompiers et autres journalistes informés de cette découverte macabre, investiront les lieux. Si pour le moment, aucune information détaillée n’a pu être obtenue auprès des policiers, l’enquête que nous avons menée, révèle que la dame s’appelait Penda Sène. Cette dernière, mère de famille, était une véritable battante qui s’adonne depuis des années au commerce de poissons qu’elle allait acheter auprès des pêcheurs sur la plage située derrière l’usine Bata de Rufisque. Domiciliée à « Gouye Mouride », la dame non accompagnée a été aperçue pour la dernière fois aux environs de 6 heures du matin, au moment où elle quittait sa maison. Ensuite, c’est un corps sans vie, couché sur le ventre avec la mise correcte et poignardée au cou qui sera présenté à la curiosité du public. Poignardé de face, du haut vert le bas, ce genre de coup est la signature d’un agresseur, à la recherche d’argent, reconnu par sa victime. Soucieux de faire taire à jamais quelqu’un qui cherche à se défendre. Sur place, l’arme du crime qui est un couteau de 37 cm a été abandonnée par l’auteur de l’acte. Devant se ravitailler auprès des pêcheurs, l’argent dont disposerait la dame n’a pas été retrouvé sur les lieux. En plus de ses chaussures, nous n’avons trouvé sur place que sa bassine. Forts de ces constats et soucieux du défi qui leur est, à nouveau, lancé, les éléments du commissariat urbain de Rufisque ont ouvert une enquête qui si l’on se réfère à un passé récent, pourrait connaître son épilogue dans un bref délai. Après les opérations de reconnaissance effectuées sur place, le corps de la défunte a été transféré auprès des médecins légistes de l’hôpital Aristide la Dantec à des fins d’autopsie.
0 Commentaires
Participer à la Discussion