Matam Un jeune homme bat à mort son épouse et l’abandonne sur le lit

Les habitants de Thilogne se sont réveillés hier dans l’émoi. Moussa Diop Sam un jeune homme venait de tuer son épouse. En effet depuis leur mariage il y a quelques années Maîmouna Niane, n’a cessé de quitter son domicile conjugal du fait de ses nombreuses altercations avec son mari qui est aussi son propre cousin. En réalité d’après des témoignages recueillis sur place, le jeune homme, un cartouchard de l’université cheikh Anta Diop, était devenu un adepte de la drogue. Ce qui faisait de lui un homme très agressif à l’égard de toute sa famille. A la veille de la célébration de la journée mondiale de la femme, Moussa a encore remis ça en créant un désordre total dans la maison où il n’y avait aucun homme pour le calmer. Alors que son épouse faisait le linge dans la cour de la maison, il la convoque dans la chambre. A son arrivée Maîmouna a été surprise par un violent coup de poing sur le visage. Tombée en syncope, le mari allait alors commettre la bévue. Avec une bouteille à gaz d’un kilogramme Moussa Diop Sam a battu à mort son épouse. Après avoir commis son acte il referme la porte et disparaît dans la ville. C’est quatre jours après le crime, ne supportant plus la pression psychologique, que Moussa s’en ouvre à un de ses copains. C’est ainsi que les premiers venus sur les lieux trouvent un corps sans vie, allongé sur le lit dans un début de décomposition. Informés, les éléments de la gendarmerie de Matam ne tarderont pas à venir sur les lieux. Et c’est un corps sans vie qu’ils achemineront à la morgue de l’hôpital de Ourossogui . Dans la nuit, les hommes du commandant Makhary Diop effectueront un deuxième voyage à Thilogne pour interpeller le meurtrier. Celui-ci n’a pas opposé de résistance aux hommes en bleu. Il a été conduit à la brigade de gendarmerie de Matam où il est mis en garde-à-vue. D’après les premiers éléments de l’enquête le meurtrier aurait déclaré avoir été menacé par la victime qui voulait s’en prendre à ses parties intimes. Hier, 8 mars, pendant que les autres femmes célébraient la journée qui leur est dédiée, Maîmouna a été inhumée à Agnam. Un crime qui repose encore une fois la question des violences faites aux femmes dans cette partie nord du pays, où les coutumes sont encore tenaces.