MEURTRE D’UNE SENEGALAISE A BERLIN - Ndéye Sabaral Guèye sauvagement poignardée et jetée du 8e étage par son mari

C’est tout simplement horrible ce qui s’est passé à Berlin dans la nuit du jeudi au vendredi passé. Partie pour travailler en Allemagne, une jeune femme y a malheureusement laissé sa vie dans des circonstances dramatiques. Ndèye Sabaral Guéye, a été poignardée et jetée du 8e étage d’un immeuble par son mari Bathye Ndiaye. Une version donnée par sa famille. Danseuse de ballet, elle était en tournée depuis huit mois en Allemagne pour des séances de chorégrahies avec son mari, batteur de tambour (jembé). Selon nos sources, les deux conjoints s’étaient chamaillés durant cette fameuse nuit pour une histoire de contrat. Car les promoteurs du ballet, n’accordant plus de confiance au mari, ont préféré remettre le contrat à l’épouse qui, à leurs yeux, paraissait plus sérieuse dans le travail. Ce qui a mis Bathye dans tous ses états. Il menaça alors de tuer sa femme si cette dernière la quittait. Les nerfs se chauffent et une altercation s’ensuit. Aveuglé par la colère et, sans doute, par la jalousie, Bathye finit par lui planter plusieurs coups de couteaux au ventre avant de la jeter du 8e étage d’un immeuble. Une enquête a été ouverte par la police allemande et Bathye Ndiaye a été arrêté. Agée de 33 ans, Ndéye Sabaral Guéye habitait au quartier Mbaye Niang à Guédiawaye avec son mari depuis cinq ans. Le couple a même un enfant. Seulement, ce qui choque les parents de la victime, c’est que ceux du mari étaient au courant de l’incident depuis la même nuit, mais avaient préféré se taire. Ce n’est que le lendemain qu’on leur a annoncé que leur fille était décédée d’une « mort naturelle ». Selon Marième Ndao la fille aînée de la victime, Bathie Ndiaye était violent et battait souvent sa femme après une belle tournée dans un bar de la place. Parfois, ce sont les enfants qui en reçoivent pour leur grade. « Après une virée nocturne, le mari de ma mère battait souvent ma maman. Il se droguait et semait la zizanie dans la maison. Même en Allemagne, elle avait continué de battre ma mère », raconte Marième.