Saly - Une femme séquestrée et violée par un gardien pendant 6 heures de temps

Une femme âgée de 23 ans a été victime d’un viol commis par le nommé Sékou Diaby dans une maison inachevée à Saly Niakh Niakhal. L’auteur l’a entraînée dans la maison dont il est le gardien pour la séquestrer et abuser d’elle pendant 6 heures horloge.

Le 07 décembre 2006, S.K. quitte chez elle à Gandigal pour se rendre à Saly en quête d’emploi. Sur le chemin, elle rencontre Sékou Diaby, un ressortissant guinéen. Après les salamalecs d’usage, Sékou Diaby lui propose de lui présenter à une ressortissante européenne qui cherche une femme de ménage et qui serait prête à payer jusqu’à 60.000 francs par mois. Lorsqu’ils arrivent au seuil d’une maison en construction, Sékou Diaby l’invite à entrer, mais elle refuse flairant tout d’un coup un piège. C’est alors que Sékou Diaby saisit sa main pour l’entraîner de force dans une chambre. Une fois à l’intérieur, il referme la porte. Désemparée, elle se met à crier de toutes ses forces au secours. C’est ainsi que le gardien, décidé à accomplir vaille que vaille son forfait, s’empare d’une barre de fer en la menaçant de mort si elle continuait à crier. Prise de peur, S.K la supplie de lui laisser la vie sauve. Sékou Diaby de déshabiller ainsi S.K. Il la séquestre pendant plus de 6 heures et la viole à satiété. Après avoir subi les assauts répétés de Sékou Diaby, S.K. manifeste le désir de prendre une douche. Pour l’épater, elle lui dit qu’elle va passer la nuit avec lui. Mis en confiance, Sékou Diaby accepte de l’accompagner au puits qui se trouve dans la cour de la maison. Profitant du manque de vigilance de son violeur, S.K. escalade le mur pour se sauver. Dans sa fuite, elle rencontre un groupe de jeunes garçons. Et après leur avoir expliqué les faits, les garçons la conduisent chez Sékou Diaby pour récupérer son sac à main, ses chaussures, un slip et un tee-shirt qu’elle avait laissés sur place. Toutefois, les jeunes ont refusé de conduire Sékou Diaby à la brigade de gendarmerie croyant que S.K est une prostituée. Extenuée, le corps meurtri, elle décide de rentrer chez elle à Gandigal.'

Le lendemain, ayant repris ses esprits, elle se présente à la brigade pour informer les gendarmes de sa mésaventure. Des éléments sont immédiatement dépêchés sur les lieux. Ils ne trouvent pas Sékou Diaby sur place qui, sachant qu’il venait de commettre un acte ignoble a pris ses cliques et ses claques pour disparaître. C’était sans compter avec les pandores, qui après des investigations rondement menées, ont procédé à l’arrestation de Sékou Diaby grâce à la collaboration du propriétaire de la maison où il a commis le viol. Interpellé, Sékou Diaby, né en 1972 à Boké (République de Guinée Conakry), a indiqué que S.K lui a proposé de coucher avec lui moyennant la somme de 1000 francs. Il soutient qu’après lui avoir remis 1.000 francs, S.K l’a obligé à entretenir des rapports sexuels avec elle. Il précise que de 11h à 14h qu’ils ont été ensemble, il n’a entretenu qu’une seule fois des relations sexuelles avec S.K en utilisant un préservatif. Au terme de sa garde-à-vue , Sékou Diaby a été déféré au parquet de Thiès où il devra répondre du délit de viol, fait puni par l’article 320 du code pénal d’une peine de 2 à 5 ans de prison.