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L’INDUSTRIE MUSICALE SENEGALAISE APHONE - L’Etat, le premier responsable

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L’INDUSTRIE MUSICALE SENEGALAISE APHONE - L’Etat, le premier responsable

Le Bureau sénégalais du droit d’auteur (Bsda) tire la sonnette d’alarme : l’industrie musicale devient carrément aphone. Ndèye Abibatou Youm Diabé Siby, directrice de cette structure, compte en faire part à la presse nationale et internationale dans les détails autour d’un déjeuner prévu demain, mardi 13 Juin à partir de 11 heures au Café de Rome.

«Collectés et répartis convenablement, les droits d’auteur peuvent être un élément essentiel du développement culturel, économique et social d’un pays, un moyen non négligeable de lutte contre la pauvreté». En effet, fait remarquer le communiqué du Bureau sénégalais du droit d’auteur (Bsda) qui nous est parvenu, l’industrie musicale peut peser d’un poids certain dans la formation du Produit intérieur brut (Pib) et du Produit national brut (Pnb).

Hélas, les facteurs plombant sont là qui ont pour noms, notamment, la piraterie et autres pesanteurs qui font que l’industrie musicale sénégalaise souffre énormément. «Les statistiques sur les Droits de reproduction mécanique et les Droits d’exécution publique révèlent, à elles seules, que les radios, les discothèques, les promoteurs de spectacles et autres tenanciers d’espaces publics ne jouent pas le jeu. Au grand dam des créateurs qui continuent de vivre et de mourir dans des conditions peu enviables». Cela dit, «à cause de la copie sur des supports pirates (cassettes et Cd), les tirages des produits connaissent une baisse vertigineuse. Les producteurs ne rentrent plus dans leurs fonds. Les studios enregistrent de moins en moins de commandes. Pourtant, les magasins, boutiques, cantines, restaurants, ‘tanganas’, ‘dibiteries’ et autres ‘cars rapides’, pharmacies, cabinets médicaux privés, de même que les radios et chaînes de télévision diffusent de la musique à longueur de journée». Tous ces facteurs conjugués concourent à «tuer les créateurs». C’est conscient de tout cela, souligne-t-on, que le Bsda entend mener une campagne de sensibilisation de grande envergure. «Il entend susciter, chez les usagers de divers ordres, le réflexe de payer les droits d’auteur sans en être contraints. Le Bsda envisage par ailleurs d’amener les usagers à adopter une attitude plus responsable».

Après l’étape de la sensibilisation, celle de la répression. Mais avant d’engager des combats contre les privés (dont certains ne parviennent pas à joindre les deux bouts), le Bsda entend faire en sorte que l’Etat lui-même, à travers la Rts, soit à jour. «Aujourd’hui, seul le groupe Dunyaa est en règle par rapport aux droits d’auteur, et dans une moindre mesure, la radio communautaire Manoore Fm» fait savoir le communiqué.

 



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