La lettre d’information spécialisée "La Lettre du Continent" souligne que les hélicoptères ont été exhibés pour la première fois le mois dernier lors d’un défilé militaire à Dakar. Ils ont été livrés via AD Trade Senegal, une filiale de la firme anversoise installée à Mortsel. Des enquêteurs de l’International Peace Information Service (IPIS) à Anvers redoutent que ces hélicoptères puissent intervenir au Soudan dans le cadre de la guerre qui sévit au Darfour. Le Sénégal a déjà exporté dans un passé récent d’importantes quantités de munitions et d’armes vers ce pays.
A noter aussi que le Sénégal a récemment perdu cinq de ses soldats au Darfour. Des inconnus avaient en effet abattu, dimanche 1er mars, à la frontière soudano-tchadienne cinq militaires sénégalais du contingent de l’Union africaine (UA). La Dirpa avait affirmé que l’attaque avait "été perpétrée par des éléments de la SLA", l’Armée de libération du Soudan (rébellion). Une information qui n’a pas encore été confirmée par Khartoum. Le ministre des Affaires étrangères était monté au créneau pour dénoncer un assassinat barbare et demander plus de moyens pour faire face à la situation confuse qui règne dans cette partie du Continent.
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