L’ancien Premier Ministre Idrissa Seck vient de lancer ce qu’on peut appeler : «la politique de contribution». C’est une démarche nouvelle au Sénégal et révolutionnaire dans son principe. Il a été critiqué par ses adversaires de s’être éloigné de la vie des Sénégalais et de leurs maux. Mais ces derniers ne savaient qu’Idrissa Seck mijotait «une bonne soupe».
Hier, Idrissa Seck a publié une déclaration dans la presse dans laquelle, il propose des solutions pour freiner cette crise de l’énergie. La plupart des observateurs ont estimé que ces propositions faites par le Maire de Thiès sont tout à fait pertinentes.
L’ancien premier Ministre a proposé l’achat de centrales électriques pouvant alimenter les foyers. Par ailleurs, il a estimé que les grandes Unités industrielles peuvent avoir un système de fourniture d’électricité qui leur permettra d’être autonomes vis-à-vis de la Sénélec. Par exemple, la Sococim, les ICS, la Compagnie sucrière etc… peuvent avoir leurs propres groupes électrogènes qui pourront prendre en charge leurs besoins en électricité mais aussi ceux des quartiers environnants. Une formule sera trouvée entre l’Etat et ses unités industrielles pour payer les factures des populations. Avant, l’ancien premier Ministre avait également fait des propositions pour prendre en charge les talibés. Ces propositions ont été d’une pertinence incontestable.
Le Maire de Thiès a également lancé un appel important à l’endroit de la classe politique. Selon lui, les hommes politiques du pouvoir comme ceux de l’opposition, doivent pouvoir se retrouver dans la recherche de solution aux les problèmes qui touchent le Sénégalais. Idrissa Seck a appelé ces leaders politiques au dialogue pour le bien être du Sénégal et des Sénégalais. C’est la première fois dans l’histoire politique du Sénégal qu’un leader politique loin des affaires prenne sa plume pour proposer des solutions aux problèmes qui secouent un pouvoir. C’est cela la politique de contribution.
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