La réquisition des combustibles au bénéfice de la Senelec ne semble pas encore avoir mis fin au calvaire des usagers. Et parfois, la situation peut virer à la limite de la catastrophe. Ainsi, hier, au supermarché Score du Plateau, sur l’avenue Sarraut (ou Hassan II, si l’on en croit la plaque sur le mur du Ministère des Affaires étrangères), vers midi, le courant est parti pendant près de 20 mn. Alors que tous les clients attendaient le démarrage du groupe électrogène, un employé d’annoncer que c’est le groupe en question qui venait de lâcher. «Il a tourné presque sans interruption pendant près de 72 heures. Alors, il arrive un moment où il n’en peut plus !», souligne-t-il.
Les différents rayonnages étaient plongés dans le noir, la boutique n’étant pas équipée de lumière de secours. Une femme, en état de grossesse avancée, de crier : «Un accident est vite arrivé dans ces conditions !». Mais, dans l’ensemble, les clients qui étaient dans l’épicerie ont essayé de comprendre et de réagir avec calme. Ceux que la situation a trouvés devant les caissières ont vu ces dernières sortir des calculatrices portatives et entamer les opérations de comptage. Le tout, avec beaucoup de maîtrise de soi. Comme si la situation était tellement courante qu’elle en était devenue banale. Après un temps d’attente qui a paru mortellement long à tous, le groupe a pu être remis en marche, et tous les clients ont laissé s’échapper un soupir de soulagement.
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