Djibo Kâ pour une victoire des sociaux- démocrates en 2012

Dakar, 26 avr (APS) - Le secrétaire général de l’Union pour le renouveau démocratique (URD, majorité présidentielle), Djibo Leïty Kâ, a dit dimanche à Dakar son souhait de voir les partis membres de la social-démocratie sénégalaise s’organiser afin que le prochain président de la République puisse sortir de leurs rangs en 2012.

S’exprimant sur Walf Tv, il a appelé les partis concernés à former pour cela ‘’un mouvement organique supérieur’’ pour remporter la présidentielle de 2012 qui se gagnera inévitablement au deuxième tour de scrutin, selon lui.

‘’Je vois mal un candidat (…) élu dès le premier tour’’ en 2012, a déclaré l’actuel ministre de l’Environnement, de la Protection de la Nature, des Bassins de rétention et des Lacs artificiels dans le gouvernement du Premier ministre Cheikh Hadjibou Soumaré.

Selon M. Kâ qui était l’invité de ‘’Opinion’’, émission hebdomadaire de Walf Tv, l’élection du président Abdoulaye Wade au premier tour en 2007 obéissait à des circonstances particulières à l’époque. En 2012, a-t-il expliqué, les données seront tellement différentes qu’il ne serait pas ‘’crédible’’ qu’un candidat l’emporte au terme d’un seul tour de scrutin, a-t-il expliqué.

Cette position exprimée par Djibo Leïty Kâ intervient dans un contexte de retrouvailles des membres de la famille libérale, avec le retour annoncé au Parti démocratique sénégalais (PDS, au pouvoir) de l’ancien Premier ministre Idrissa Seck, entre autres personnalités.

Ancien numéro deux du parti présidentiel, M. Seck n’a jamais fait mystère de son ambition de travailler pour se faire élire en 2012 et a réaffirmé cette position après sa victoire dans son fief de Thiès, à l’issue des élections locales du 22 mars dernier.

Il avait été un moment exclu du PDS, avant de mettre sur pied Rewmi, sa propre formation politique qui lui a notamment permis d’arriver deuxième à l’issue de la présidentielle de 2007, derrière le président Wade.

Dans le cadre des retrouvailles de la famille libérale, en allusion au retour sein du parti présidentiel des cadres ‘’égarés’’ de cette formation politique, M. Seck a annoncé peu avant les dernières locales son retour au PDS dont il avait été un moment exclu, en 2006, pour ‘’activités fractionnistes’’.