Invité à l'émission Diné ak Diamono sur Walf Tv, sur un thème qui traite de la récente prolifération des mouvements citoyens au Sénégal, le ministre Farba Senghor n'y est pas allé par quatre chemins pour affirmer que cet effet de mode est simplement un moyen de chantage et de pression sur l'Etat.
Les mouvements citoyens qui polluent le landernau politique, par ces temps qui courent, en ont eu pour leur grade, avant-hier, lors du passage du ministre Farba Senghor à l'émission Diné Ak Diamono.
En effet, le Coordonnateur du Pds, très remonté contre les instigateurs de ces mouvements, a avancé qu'ils sont tout simplement mus par des intérêts crypto-personnels et de l'ingratitude. Qu'ils s'agissent de Youssou Ndour, Bara Tall, Mansour Sy Djamil ou Gadio Cheikh Tidiane, Farba Senghor n'a pas manqué de percer l'abcès en ce qui concerne leurs "fallacieuses" raisons de s'opposer au régime en place. "Ce qui est gênant, dans toute cette histoire, c'est que tous ces agitateurs ont eu, en un moment donné, goûté aux délices du pouvoir en place.
Ils ont été mêlés à la gestion des affaires de la cité et, pour certains, comme Mansour Sy Djamil, c'était carrément des demandes de sinécures", a rappelé le ministre. L'occasion faisant le larron, il a lancé une pique à sa co-invitée, Amsatou Sow Sidibé, à qui il a rappelé ses agissements dans le domaine de l'éducation des femmes et des droits de l'homme.
"Ma sœur Amsatou, en ce qui la concerne, s'est beaucoup agitée dans divers secteurs de la vie socioprofessionnels, pour se faire remarquer et, le cas échéant, se faire nommer quelque part par le Chef de l'Etat, maître Abdoulaye Wade", a-t-il dit.
L'émission se déroulait en présence de l'universitaire Amsatou Sow Sidibé, très active dans les mouvements de la société civile, du communiste, Ibrahima Sène et du journaliste, Moussa Paye.
Sidi Lamine Niasse et son collaborateur Ousmane Sène tentaient, ainsi, d'analyser cette effervescence politique née de la création, en un laps de temps, de près d'une demi-douzaine de mouvements dits citoyens, dans notre pays.
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