Jusqu’où iront Souleymane Ndéné Ndiaye et Karim Wade, dont les ardeurs combatives sont de moins en moins contrôlables ? La question est d’autant plus pertinente, et la résolution de ce conflit d’autant plus urgente qu’il impacte négativement sur la collégialité gouvernementale, gage d’une meilleure prise en charge des aspirations populaires. Pis encore, toutes les armes semblent homologuées dans ce duel qui livre chaque jour des secrets. C’est que les deux collègues n’auraient que faire du principe de solidarité.
Au contraire, « le Pm a récemment demandé au chef de l’Etat de se séparer de Khoureychi Thiam et d’Innocence Ntap », révèlent des sources proches du Gouvernement. La demande de Souleymane N. Ndiaye, rejetée par le président Wade, serait loin d’être fortuite. Les deux ministres d’Etat sont estampillés « membres de la Génération du concret, présents dans le Gouvernement pour torpiller le travail du Pm ». Pour sa « défense », le chef du Gouvernement passerait ainsi par les « proches collaborateurs » de Karim Wade dans le Gouvernement qu’il dirige pour, poursuivent nos sources, « amoindrir les chances de réussite de Karim Wade ».
Ainsi, pour appréhender la volonté de Souleymane N. Ndiaye d’aller jusqu’au bout de sa logique dans la guerre contre « le gosse » derrière qui il ne serait jamais, il faut mesurer la portée des actes qu’il pose. En effet, bien avant cette demande, le Pm a dessaisi les ministres « concrétistes » de dossiers aussi cruciaux que ceux des élections de représentativité syndicale et la grève du Cadre unitaire des enseignants du moyen secondaire (CUSEMS).
Déjà, avant d’homologuer le report des élections syndicales prôné par certaines centrales, le Pm avait convoqué une réunion avec les syndicalistes sans y impliquer la ministre d’Etat Innocence Ntap. Cette dernière « exclut » tout report des élections, avant de plier devant la détermination du chef du Gouvernement. Fort de cette victoire, Souleymane N. Ndiaye récidive : il convoque une autre rencontre avec les membres du CUSEMS, sans y associer le ministre de tutelle, Kalidou Diallo, lui aussi catalogué « membre de la Gc ».
Et, autre fait non moins surprenant, les départs d’Innocence Ntap et de Kalidou Diallo sont exigés par les syndicalistes, malgré toutes les réunions de coordinations convoquées et dirigées par le Pm. Face à cet imbroglio, le président Wade décide d’intervenir, tempérant l’ardeur des principaux belligérants. Néanmoins, contrairement à ce qui a été récemment relaté par une partie de la presse, Wade aurait juste demandé aux ministres « d’arrêter les attaques contre le Pm ». « Wade n’a jamais menacé de limoger les ministres qui s’attaquent au Pm », confient nos interlocuteurs.
Néanmoins, la guerre fait encore rage entre le Pm et le ministre d’Etat Karim Wade, et risque de durer aussi longtemps que durera la bataille de positionnement pour un vague héritage de l’après-Wade.
5 Commentaires
Mister Right
En Février, 2011 (14:16 PM)-
Hors sujet
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En Août, 2021 (21:42 PM)Source Autorisée
En Février, 2011 (14:19 PM)Sardo
En Février, 2011 (16:09 PM)Pas De Nom
En Février, 2011 (16:37 PM)[email protected]
En Février, 2011 (22:56 PM)Qu'est qu'on attend pour le jugement de ISSAN HABRE qui se la coule douce au pays
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