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Politique

Face à ses partisans: Karim s’en prend aux présidents Senghor et Diouf

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Face à ses partisans: Karim s’en prend aux présidents Senghor et Diouf

Le fils du président Wade, Karim, face à ses partisans, dont il doute du militantisme, en lieu et place de disserter sur les accusations d’enrichissement illicite, portées contre son père et lui, a préféré se réfugier dans le passé du Sénégal : il a critiqué le père de la Nation sénégalaise et le président Diouf, qui a permis à son père d’être aux commandes du Sénégal a travers l'alternance pacifique. Ainsi, ses propos démentent ceux de son père.

« Notre pays était bien parti, mais malheureusement jusqu’en 2000, il a régressé. Car, ceux qui l’ont dirigé n’ont pas bien travaillé ». Ce sont les propos que le fils du troisième président du Sénégal a tenus devant les « militants » de son mouvement, la « génération du concret ». Autrement, Karim a soutenu que le premier chef de l’État du Sénégal et son successeur n’ont rien fait de bon. D’emblée, il dément son père Abdoulaye Wade, qui à l’occasion des funérailles du père de la Nation sénégalaise, avait publiquement, revendiqué l’héritage de Senghor.

 Par sa déclaration, Karim avoue son ingratitude. Car, c’est sous Senghor, dont il nie les actions, que son père a demandé et obtenu l’autorisation de créer un « parti de contribution », en lieu et place de le conquérir. Karim devait se demander ce que serait son père, qui a milité au Bloc démocratique sénégalais, ancêtre du Parti socialiste, sans Senghor. Le fils de Wade est inculte. Car, la mission et le mérite historiques de Senghor ont été d’avoir bâti l’État sénégalais, de l’avoir doté d’institutions solides et respectées, d’avoir déployer une diplomatie qui a permis au Sénégal d’être l’un des États les plus connus et les plus courus durant les premières années d’indépendance de l’Afrique.

Le Fesman que son père s’échine à organiser s’est tenu, avec succès, pour la première fois au Sénégal, grâce au génie de Senghor. Les œuvres littéraires de ce dernier font foison, or Wade ne se vante que d’un livre : « Un destin pour l’Afrique ». Senghor a été admis comme immortel à l’Académie française. Karim et son père sont l’objet d’une plainte dans ce pays, pour enrichissement illicite. C’est ce que le fils de Wade veut faire oublier, en s’attaquant également au président Diouf, dont le mérite est d’avoir institué le multipartisme illimité. Si celui-ci n’avait pas démontré qu’il était un démocrate convaincu, en reconnaissant sa défaite en mars 2000, Wade ne serait pas entré au palais. Il est vrai que Karim ne maîtrise pas l’histoire du Sénégal.

Seuls les comptes et les profits l’intéressent. En disant que notre pays était « bien parti » avant son indépendance, Karim cautionne la colonisation. Le fils se gargarise d’infrastructures inaugurées avec l’ère de la présidence de son père. Il ne sait pas que la Côte d’Ivoire qui en était plus dotée que le Sénégal peine à retrouver la paix, parce que son premier président n’avait pas mis le dialogue, la culture et l’éducation au cœur de ses préoccupations. En vérité, Karim cherche à cacher que derrière les infrastructures qu’il brandit, il cache son dessein d’enrichissement personnel. Senghor et Diouf ne voyageait pas un jour sur dix, n’affrétaient pas des Boeing et des Jets privés, ne donnaient pas à des richards des cadeaux de près de cent millions de nos francs. La seule maison connue de Senghor reste les « Dents de la mer ».

 On n’en connaît pas à Diouf. Or, en neuf ans, toute la famille de Wade même son neveu et garde de corps, sans profession avant 2000, sont devenus milliardaire. Et puis, Senghor et Diouf ne se sont pas aventurés à appeler aux affaires leurs enfants. S’ils l’avaient fait, Karim mourrirait dans l’anonymat. Si le ridicule pouvait tuer. Les enfants de ses prédécesseurs n’avaient pas de bureaux à 750 millions.

Ils n’ont pas été battu à des élections, parce que n’ayant pas profiter du pouvoir politique de leurs pères. C’est dire que Karim, qui a intérêt à s’occuper des contentieux juridiques qui s’amoncellent sur sa table et celle de son père, cherche à distraire. Hélas, il n’a ni l’étoffe d’un artiste, encore moins celle d’un administrateur, ou d’un gestionnaire, son père le sait. Karim n’est attiré que par les ristournes.



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