Evoquant le contentieux qui oppose le pouvoir à une certaine presse, au cours d’une rencontre avec les journalistes, le ministre a déclaré qu’il n’est pas contre les journalistes mais qu’il combat plutôt des énergumènes qui portent le manteau de journaliste pour guerroyer contre le pouvoir tout en souillant la corporation des journalistes.
« Je ne suis pas contre les journalistes, je combats plutôt les énergumènes qui portent le manteau de journaliste pour guerroyer contre le pouvoir tout en souillant la corporation des journalistes. Ces gens dont je parle n’ont aucune compétence en la matière, ce sont des usurpateurs qui passent tout leur temps à injurier et à calomnier en vue de saper les fondements de la société en dehors de toute éthique ou déontologie. Actuellement, les Sénégalais subissent les dérives déontologiques et éthiques d’une profession contrôlée par un cartel de patrons de presse qui ne se soucient guère des conditions de travail des journalistes et qui remettent en cause le droit de chacun de nous à une information honnête, indépendante et fiable », s’est exclamé M. Senghor qui donnait un point de presse, hier, pour s’énoncer sur les brûlantes questions du moment et sur certains dossiers de son ministère. En outre, Farba Senghor appelle les journalistes à refuser que leur « corps enviable, ce baromètre de la démocratie ne soit voué aux gémonies du fait de l’agissement d’une poignée d’arrivistes sans scrupules. Il décrie, dans la même foulée la mise à l’ombre du Synpics et du Cred qui, selon lui, « auraient du être à l’avant-garde de toutes les batailles pour la liberté d’informer et d’être informé. Au lieu de cela, nous voyons devant nous l’épouvantail d’un soi disant comité de défense des journalistes, illégitime dans sa démarche et illégal dans son existence juridique ».
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