Arrêté à la somme de 7.465.843.460 Fcfa pour l’année 2010 contre 8.339.215.320 Fcfa pour la gestion en cours, le budget du ministère de la Communication a été voté par l’Assemblée nationale, avant-hier. Le ministre de la Communication a en profité pour apporter des éclairages sur le financement du service public de l’information, ainsi que d’autres questions comme celle de la licence du groupe Futurs Médias.
Soutien au service public de l’information, licence de télé pour le groupe Futurs Médias, communication gouvernementale, dépénalisation des délits de presse. Autant de questions que le ministre de la Communication a répondu suite à l’interrogtion des députés, lors du vote de son budget. Dans la plupart de leurs interventions, les élus ont insisté sur le soutien que l’Etat doit apporter au service public de l’information, la Rts, « le Soleil » et l’Agence de presse sénégalaise (Aps). Des structures qui nagent dans des difficultés réelles. C’est ainsi que Moustapha Guirrasy annonce que « le Soleil » recevra un appui de 850 millions pour lui permettre de sortir de ses diffultés ainsi que de payer les arriérés de salaires de ses employés.
« Le problème persiste toujours au « Soleil » parce que le budget n’est pas encore voté. Dans un bref délai, on va aller à un dénouement heureux et les travailleurs pourront recevoir leurs arrièrés de salaires. La direction générale du « Soleil » est très avancée sur ce dossier ». Au-dela de cet appui, il est envisagé, selon Moustapha Guirassy, de reposer le financement des missions du service public avec des réformes. La Radiotélévision sénégalaise aussi aura un appui budgétaire d’un montant de 2 milliards. Avec ce financement accordé aux médiats publics, les députés ont demandé aussi en contrepartie que les responsables de ces structures doivent « exceller dans la bonne gestion ».
Le privé n’est pas aussi oublié avec l’aide à la presse d’un montant de 500 millions. Une aide qui a connu une grande évolution, selon M. Guirassy, en « passant de 100 millions en 2000 à 500 millions cette année ». « Me Wade a beaucoup fait pour la presse privée. C’est pourquoi, il veut un Code de la presse le plus démocratique au monde avec une sécurité juridique des journalistes ».
Conseil interministériel sur la communication gouvernementale
La communication gouvernementale a occupé une place importante lors du passage de M. Guirassy à l’Assemblée nationale. Il annonce ainsi un conseil interministériel prochainement pour réfléchir sur la communication gouvernementale et le statut du conseiller en Communication. « Une réforme du statut du conseiller en Communication s’impose. Il est la partie archive, organisationnelle, la plus durable d’un ministère. Nous pensons qu’il faut analyser ce statut qui va permettre d’arriver à une communication gouvernementale efficace. Un statut permanent des conseillers permettra d’avoir une communication gouvernementale plus citoyenne et moins propagandiste ».
0 Commentaires
Participer à la Discussion