FRANCOPHONIE - En visite à Dakar : Abdou Diouf sollicite l’appui de Wade

Le secrétaire général de l’Organisation internationale de la Francophonie (Oif), Abdou Diouf a-t-il entamé sa campagne électorale en vue d’une réélection à la tête de cette organisation ? Rien n’est moins sûr. M. Diouf, qui est aussi ancien président de la République du Sénégal, était, hier à Dakar. Il a été reçu en audience par le Président de la République, Abdoulaye Wade.

A sa sortie d’audience avec le Président Wade, Abdou Diouf déclare, au micro de la Télévision nationale sénégalaise, n’avoir pas évoqué avec Me Wade la vie politique nationale. Il s’est évertué à préciser que «ce n’était pas l’objet» de la rencontre (un long déjeuner). Et, Diouf d’ajouter que «mon organisation (l’Oif) a pour principe de ne pas s’ingérer dans les affaires intérieures d’un pays».

S’exprimant sur les réformes engagées au sein de l’Oif, Abdou Diouf souligne qu’elles «ont été réalisées. Depuis Tananarive (le sommet de la Francophonie de Madagascar), nous avons une seule organisation inter-gouvernementale : l’Oif. Et, les relations entre l’Oif et les autres opérateurs spécialisés de la Francophonie ont été également clarifiées et précisées». «Nous sommes en train de mettre en œuvre cette réforme. Et, tout se présente très-bien. Nous avons besoin de l’appui du Président Wade et cet appui ne nous sera pas ménagé», a annoncé le Président Diouf.

Le secrétaire général de l’Oif poursuit un périple, qui le conduira dans deux pays limitrophes du Sénégal dont le Cap-Vert. Un voyage qu’il effectuera «grâce à l’assistance du Président Wade (…)».

Les prochaines étapes du Président Diouf seront : «La Guinée-Bissau plus tard. Ensuite, il (lui) reste(ra) à faire Djibouti, le Vanuadu.» «Et, j’aurais donc rempli les obligations liées à ce périple. Nous allons profiter de cette occasion pour faire un large tour d’horizon, non seulement, des problèmes de la Francophonie, mais des problèmes africains, du monde. Et comme d’habitude, nous avons abouti à une parfaite convergence de vue sur toutes les questions que nous avons abordées», conclut M. Diouf.