Le nouveau secrétaire général du Parti de l’indépendance et du travail (Pit), Maguette Thiam, a fait face à la presse, hier, pour présenter la vision de son parti de la situation du pays. Entouré de quelques camarades de la direction de son parti, il a listé les maux dont souffrirait le Sénégal sous le régime libéral. Dans son diagnostic, il ressort qu’une crise sociopolitique sévit au Sénégal mais que des solutions existent.
Maguette Thiam a décliné les orientations de son parti à la suite du changement de direction. Le secrétaire général du Pit a indiqué qu’il ne change pas de méthode mais que son parti sera aussi une force de proposition. C’est dans cette optique qu’il a invité le régime libéral à trouver des solutions urgentes aux problèmes des inondations, des délestages ainsi que ceux du monde rural. Sur les inondations, il a révélé qu’une réflexion assez avancée avait été faite depuis 2006 par l’association les Cités Unies pour un plan d’urbanisme du Grand Dakar. Il a appelé à la validation et à l’application des conclusions de cette étude.
Se voulant fidèle à la ligne dur de son parti, il a indiqué que le Pit continuera à dénoncer les manquements de la gestion des affaires du pays. Sur les difficultés des travailleurs, Maguette Thiam a accusé les libéraux de vouloir pousser à la faillite des entreprises comme Dakar Dem Dikk, la Senelec. Pour cette dernière, le nouveau patron du Pit exige un audit physique et organisationnel pour savoir où sont passé les centaines de milliards. Il a aussi dénoncé la hausse annoncée des budgets de la présidence, du Sénat et de l’Assemblée nationale dans la loi de finance rectificative.
Maguette Thiam a souligné que le Pit travaille à une convergence des acteurs politiques et sociaux pour freiner la menace de stabilité sur le pays. Le secrétaire général du Pit a rappelé que lui et ses camarades ont opté pour un changement démocratique et républicain sans préjudice à la stabilité et la paix civile. Il ajoute que le Sénégal ne doit pas basculer dans le camp des pays secoués par des crises cycliques. Pour ce faire, il a déclaré qu’il faut un rassemblement le plus large possible et ouvert à tous avant de se féliciter de l’arrivée de nouveaux pôles de lutte hors des partis politiques.
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