Voici la commission électorale au bout de 3 mois de session dans l’enceinte du consulat général du Sénégal à Paris. Avec un rythme en moyenne de 150 inscrits par jour, la commission a depuis lors battu le record des chiffres des dernières échéances électorales où, seules 11 000 personnes formaient le collège électoral des Sénégalais de France en l’an 2000. A ce jour et compte non tenu du grand nombre de Sénégalais habitués des dernières minutes qui ont pris d’assaut le consulat pour ces dernières 48h avant la fin de la session d’inscription, les « comptes sont arrêtés » à 21 000 inscrits. Et Dieu sait si l’on peut faire mieux !
Et comme si le gros de la troupe attendait les derniers instants pour accomplir cette étape du processus électoral, les locaux du consulat général du Sénégal à Paris ont refusé du monde ce mercredi toute la journée. Un monde « fou » au propre comme au figuré qui tenait coûte que coûte à s’inscrire. La commission fut rapidement débordée, la sécurité aussi. Les nerfs se sont quelque peu échauffés par la suite, donnant lieu à un tohu-bohu indescriptible et une confusion générale quand des agents préposés à la sécurité en sont presque venus aux mains avec des Sénégalais dans la masse. Quand l’ordre reviendra c’était pour les autorités de constater qu’il était presque impossible d’absorber sur les listes le nombre de candidats à l’inscription dans un délai de moins de 48h A situation exceptionnelle, mesure exceptionnelle . Le rush des Sénégalais que les locaux du Consulat général n’arrivaient même plus à contenir donne finalement lieu à toutes sortes de tractations au 4ème étage du bâtiment entre l’autorité consulaire, les responsables de la commission électorale et les partis politiques pour donner une chance aux nombreux « retardataires ». Au total 4 commissions ont sillonné l’hexagone dont trois, affectées aux provinces et villes de l’intérieur de la France. Ces trois commissions ont bouclé leur travail avec une journée d’avance sur le calendrier, et donc elles ont clôturé leur session. C’est à ces commissions que le Consul fera appel pour venir renforcer le dispositif à Paris pour la dernière journée des inscriptions prévues aujourd’hui. Et pour cela, rien d’impossible : les moyens sont mis en œuvre pour assurer le transport de tout ce personnel sur Paris quand on connaît la distance qui sépare Marseille de Paris, ou encore Toulouse de la capitale française. Deux villes d’où ce personnel doit partir. Pour autant, on n’est pas assuré que les choses vont se dérouler comme prévu. Et pour cause, les locaux du consulat risquent d’être trop exigus pour accueillir dans sa cour les 4 commissions prévues. Il est aussi un autre défi pour garantir l’ordre et la sécurité des opérations quand on sait avec certitude, qu’il y aura du monde, beaucoup trop de monde encore pour ce dernier jour.
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