GUERRE CONTRE SALIF SADIO : La Raddho désapprouve le silence des autorités

La Raddho (Rencontre Africaine pour la Défense des Droits de l’Homme) ré exprime sa désapprobation la plus totale par rapport au silence des autorités politiques du Sénégal et de la Guinée-Bissau, de même que celui de leurs classes politiques et de leurs sociétés civiles, face au conflit inter Mfdc (Mouvement des Forces Démocratiques de Casamance) soutenu par l’armée Bissau-Guinéenne. Cette information est contenue dans un communiqué en date du mercredi 22. Elle se dit très préoccupée par rapport à cette « aventure périlleuse pour le processus de paix ». Il s’agit d’une transformation totalement négative et catastrophique du conflit casamançais qui risque de dégénérer en conflit sous-régional souligne le communiqué. C’est pourquoi les camarades de Alioune Tine lancent un appel aux Présidents Me Abdoulaye Wade (du Sénégal) et Nino Vieira (de la Guinée-Bissau) pour arrêter immédiatement ce « conflit tragique qui a coûté la vie à des dizaines de personnes et fait plus de 2200 réfugiés. Selon la Raddho, la négociation est la seule solution en mesure de garantir l’existence de bonnes volontés pour pouvoir ramener Salif Sadio à la raison et à la table de négociation. Non seulement l’attaque de Magne Diémé et César Badiate contre Salif Sadio constitue une transformation de la crise casamançais en conflit inter-Mfdc, mais les efforts de la communauté Africaine et Internationale pour soutenir la Guinée-Bissau en instabilité chronique depuis 1998 risque d’être voués à l’échec avec son engagement dans cette « guerre non conventionnelle aux conséquences imprévisibles voire catastrophiques » a fait remarqué la Raddho.