Le guide libyen, Mouammar Khadafi, a particulièrement stupéfait, lundi, l’opposition ougandaise, en préconisant que les dirigeants visionnaires comme Robert Mugabe du Zimbabwe et Yoweri Museveni de l’Ouganda doivent rester au pouvoir à perpétuité.
Khadafi, qui s’exprimait lors de la clôture officielle du festival afro-arabe qui s’est ouvert il y a une semaine à Kampala, a soutenu que les élections périodiques déstabilisent les programmes des dirigeants révolutionnaires.
Il a fait remarquer que les élections organisées un peu partout à travers le continent, chamboulent l’action des dirigeants visionnaires, ajoutant que ces scrutins n’ont rien d’africain.
Khadafi lui-même est aux commandes de son pays depuis 1967, tandis que Mugabe a dirigé le Zimbabwe depuis 1980.
Museveni, qui est arrivé au pouvoir en 1986 après une rébellion de cinq ans, a modifié la constitution, particulièrement en ses articles relatifs aux mandats présidentiels, dont il a fixé la limite à deux de cinq ans.
Par ailleurs, Khadafi a appelé les Arabes vivant hors du continent à rejoindre l’Union africaine, soutenant que les deux tiers de la communauté arabe mondiale vivent en Afrique.
Il s’en est également pris aux Européens pour avoir privilégié la religion au lieu de fournir une assistance matérielle aux pauvres.
Pour sa part, le président ougandais a félicité son homologue libyen qu’il a qualité de « digne fils de l’Afrique » et pour avoir transformé la Libye et le monde arabe.
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