L’Afp au secrétaire général du Pds depuis Grenoble «Le rêve de Wade, c’est de ne jamais rencontrer Niasse à des élections»

«Je n’ai pas d’adversaire… ma crainte c’est d’avoir une faible opposition parlementaire». Ces propos ont été tenus par Me Abdoulaye Wade secrétaire général du Parti démocratie sénégalais (Pds). Lors d’un entretien exclusif avec le journal en ligne, Continent premier, depuis Grenoble. Des propos qui n’ont certainement pas plu aux progressistes. Hier, lors de la rencontre hebdomadaire de leur Bureau politique, les camarades de Moustapha Niasse ont répondu à Wade. Pour dire qu’il «ne fait aucun doute que le rêve de Maître Wade est de ne jamais rencontrer sur son chemin, au cours d’une confrontation électorale crédible, Moustapha Niasse». C’est le sens que le Bureau politique de l’Alliance des forces de progrès (Afp), donne à la déclaration du pape du Sopi. Il l’a fait savoir hier dans un communiqué parvenu à notre rédaction. Les progressistes ajoutent qu’ils sont convaincus que Me Wade souhaite plus que tout, l’éclatement de la Coalition populaire pour l’alternative (Cpa). Mais, ils lui signalent que «son obsession monomaniaque de voir la Cpa se désunir ne sera jamais exaucée». A ce propos, le Bureau politique de l’Afp réaffirme son ancrage dans la Cpa et la détermination de l’AFP à œuvrer pour une candidature unique à la présidentielle, seul gage de succès éclatant, à ses yeux. Sur un autre chapitre, les progressistes «(trouvent) qu’il est malsain d’exploiter le rêve, d’avancer des idées sans responsabilité d’application. Une semaine après avoir procédé à un remaniement, qui a vu la sortie de ministres femmes, le président de la République, par populisme et pure démagogie, a envoyé son Premier ministre à l’Assemblée nationale théoriser la parité. Les amis de Niasse estiment que la gestion d’un Etat est trop sérieuse pour que l’on songe à se livrer à des simplifications abusives, à bluffer à l’aide de phrases poudre-aux-yeux». L’Afp a dénoncé la lenteur que le gouvernement met à trouver une solution à la crise scolaire. Avec la grève du Cusems. Le parti du Point E «estime que, s’il est vrai que la société doit accepter des efforts de redistribution importants, cela doit se faire sur la base d’une justice distributive, qui repose sur une conception juridique du service public qui fait de l’Etat un acteur neutre».