L’histoire se répète au Pds. Le numéro 1, comme le zéro en mathématique, est un élément absorbant. Il phagocyte toujours ses adjoints. Macky Sall, à l’image de son prédécesseur Idrissa Seck en tant que Premier ministre, a vu sa couronne de secrétaire général adjoint des libéraux tomber dans l’abîme. Avant que la position de numéro 2 ne fut purement et simplement supprimée.
Le maire de Fatick était donc en sursis et sa présence en même temps que le Président de la République en France – lui au Sénat, Me Wade à l’Elysée – risque de le précipiter dans un horrible précipice. Pendant que la direction du Pds échafaude un plan de liquidation, la fédération de Fatick avance une solution pour se débarrasser de Macky. Ladite instance libérale, dans une formule volontairement pléonastique, prône l’exclusion « définitive » du Pds du maire de Fatick.
Une telle décision serait justifiée par des ambitions présidentielles prêtées à Sall. Lequel, selon ses frères du Sine, « s’inscrit dans une dynamique fractionniste donnant l’impression d’une dualité au sommet de l’Etat ». Il est aussi reproché au Président de l’Assemblée nationale par le secrétaire général de la fédération, Ousmane Diouf, son mutisme devant les attaques jugées « outrancières » de ses sympathisants à l’endroit du Président de la République.
Macky Sall envoyé à la potence ? Peut-être, connaîtra-t-il un sort meilleur après qu’il aura été tendre et reconnaissant envers Wade dans un entretien accordé à l’hebdomadaire « Jeune Afrique » - à paraître aujourd’hui selon les dernières informations en notre possession.
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